/ Qu'en pensent les anciens étudiants ?
Les anciens étudiants germanistes de khâgne «spécialité allemand» sont très satisfaits de leur choix. Ci-dessous quelques témoignages.
Émilie T. (promo 2020) → étudiante en master 1 de lettres modernes à l’Université de Lille
« Après le baccalauréat, j’ai opté pour la classe préparatoire afin de garder plusieurs matières tout en me spécialisant en allemand en deuxième année. Si j’ai suivi un cursus Abibac au lycée, il n’est pas nécessaire d’avoir un parcours particulier en allemand pour intégrer cette spécialité. Que nous venions de LV1 ou de LV2, nous sommes tous réunis par une même passion ! Et l’enseignement et l’accompagnement de qualité de nos différents professeurs nous permettent d’énormément progresser, chacun à notre rythme. De petites promotions, souvent composées de trois à sept élèves, permettent une bonne ambiance de groupe. Tout le monde trouve sa place, quel que soit son niveau de départ. Je n’ai d’ailleurs pas hésité à refaire une deuxième année sachant que de telles conditions d’apprentissage me seraient forcément profitables, même si je me destine davantage à la littérature française aujourd’hui. »
Jean-Luc D. (promo 2019) → ENS de Lyon
« J'ai eu la chance de suivre une année de cube en Khâgne LSH spécialité allemand au lycée Faidherbe de Lille, après une première Khâgne Ulm à Marseille. Cette troisième année a été un véritable tremplin. L’enseignement de l’allemand était beaucoup plus intensif et plus diversifié. Ainsi, j’ai pu m’entraîner davantage en thème, découvrir l’exercice du commentaire d’article de presse en civilisation, étudier un nombre d’œuvres plus important en littérature… Tout cela dans un cadre très agréable, accompagné par deux professeurs, ce qui est un atout considérable. De plus, le nombre restreint de spécialistes dégage un esprit de groupe et une ambiance de travail très agréables, et permet de prendre la parole plus facilement et de gagner en aisance à l’oral. Enfin je mentionnerai la grande ouverture de cette spécialité, qui permet certes de poursuivre des études purement littéraires en littérature ou en linguistique, mais aussi d’envisager des cursus plus larges tels que les écoles de commerce ou les IEP, et pour ma part un master en sciences sociales et relations internationales au sein du diplôme de l’ENS. Cette dernière année de classe préparatoire fut donc la plus belle, m’a poussé à donner le meilleur de moi-même, et je garderai toujours un chaleureux souvenir du lycée Faidherbe, de la ville de Lille et du Nord ! »
Sarah B. (promo 2019) → (trois années de CPGE littéraire A/L au lycée Faidherbe, actuellement a l’ENS de Lyon dans le département d’études germaniques)
« « Je suis entrée en CPGE littéraire A/L au lycée Faidherbe en 2016 avec la volonté d’intégrer la spécialité anglais en deuxième année. J’avais choisi le lycée Faidherbe car j’avais lu sur les différentes plateformes d’information post-bac que c’était une CPGE d’un bon niveau et à taille humaine, ce qui importait beaucoup pour moi.
Au cours de l’hypokhâgne, je me suis découverte un réel intérêt pour la langue et la culture allemandes. A la fin de ma première année, j’ai donc finalement décidé de choisir la spécialité allemand. Comme l’allemand était ma LV2, j’ai dû faire face à certaines lacunes que j’ai pu surmonter grâce à l’excellente équipe pédagogique. En effet, les différents professeurs ont toujours été à l’écoute et extrêmement dévoués afin de nous permettre de progresser le plus rapidement possible mais toujours dans les meilleures conditions, en privilégiant une bonne ambiance et le bien-être des élèves par rapport à la performance. Le petit nombre d’élèves en spécialité allemand permet effectivement un encadrement adéquat et garantit de très bonnes relations avec les professeurs.
La formation en spécialité allemand comprend dix heures. Cela peut paraître assez imposant mais elles recouvrent en réalité plusieurs matières et méthodes (littérature, civilisation, thème, version, oral, écrit). Il s’agit donc d’une formation complète et variée, stimulante et enrichissante qui saura vous apporter énormément à plusieurs niveaux (maîtrise de la langue, confiance à l’oral, rigueur, capacité d’analyse, ouverture culturelle, etc).
Les relations entre élèves sont également à évoquer. En effet, au cours de mes deux années en spécialité allemand (khâgne et khûbe), nous nous sommes toujours très bien entendus. J’ai trouvé au sein du groupe de germanistes une réelle solidarité et une bienveillance qui ont joué un grand rôle dans mon bien-être, ce qui s’est reflété dans mes résultats scolaires. Je suis convaincue que l’entraide qui existait entre nous tous a été un paramètre important de notre réussite, avec Jean-Luc D., au concours d’entrée à l’ENS de Lyon en 2019.
Je ne peux donc que vous conseiller la spécialité allemand du lycée Faidherbe car ce fut pour moi une expérience extrêmement positive. »
Jasmine B. (promo 2018) → (Université Lille 3 : double-licence L3 allemand/lettres modernes)
« Je suis vraiment ravie d’avoir fait ma khâgne spécialité allemand au lycée Faidherbe. Mon objectif premier était de progresser en allemand, car j’aime beaucoup cette langue. Et, en effet, j’ai progressé. La formation en allemand est variée : civilisation, littérature, grammaire… Découvrir les mystères de la langue et de la culture germaniques en petit comité, n’est-ce pas le rêve ? Dix heures d’allemand dans la semaine, cela peut sembler énorme. C’est effectivement beaucoup, mais ces heures étaient mes favorites. Nous sommes très bien accompagnés, entourés de plusieurs professeurs d’allemand, ce qui nous permet d’être confrontés à plusieurs points de vue et à des méthodes d’apprentissage différentes. Et ce n’est pas parce qu’on est en prépa que la bonne humeur s’envole ! Dans un petit groupe de germanistes, au contraire, elle est le plus souvent présente… :D »
Valentine D. (promo 2018) → (Double licence 3 histoire-allemand à l’Université de Lille Pont de Bois)
« Après avoir suivi une classe européenne d’allemand au lycée et fait une hypokhâgne option allemand, j’ai décidé de prendre la spécialité allemand en khâgne. Les nombreuses heures prodiguées toutes les semaines furent très utiles en ce qu’elles permirent une immersion importante dans la langue et la culture allemandes. La diversité des enseignant.es fut aussi appréciable car les approches et les affinités furent ainsi toutes différentes. De plus, le nombre restreint d’étudiant.es dans la spécialité allemande permit un encadrement et une rigueur des plus stimulants. Aujourd’hui, la spécialité allemande ne permet pas d’accéder uniquement au concours de l’ENS mais ouvre aussi la porte aux écoles de commerce, de traduction. Il est de plus relativement aisé de pouvoir continuer le cursus universitaire dans une double voie : j’ai ainsi pu accéder à une double licence en histoire et en allemand avec le soutien de mes professeur.es. Je n’ai aucun regret quant à mon choix de suivre une spécialité allemande en khâgne, car j’y ai acquis une rigueur intellectuelle et de travail qui me suivra tout au long de mes études. »
Axelle C. (promo 2017) → (ISMaPP : Institut Supérieur du Management Public et Politique)
« J'avais choisi de prendre l'allemand en spécialité car c'était avant tout un choix de cœur. Je voyais en l'approfondissement de cette langue un réel point positif pour mes expériences professionnelles futures. J'ai donc tout naturellement choisi cette spécialité pour la pluralité de cours qui y était distribuée. J'avais un intérêt plus particulier pour la littérature allemande pour laquelle on nous a délivré des outils afin de mieux percevoir et comprendre les ouvrages.
La pluralité de professeur a permis différentes approches de la langue et offre aux khâgneux spé allemand une plus grand largesse d'esprit quant aux connaissances germaniques.
En effet des cours comme l'étude de l'actualité allemande ou bien le thème ou la version ont chacun leur particularité à offrir et c'est en cela que je recommande la spé allemand et plus particulièrement à Faidherbe. L'enseignement y est de qualité. Et l'ambiance est très agréable et propice au travail de part le nombre d'élèves motivés qui choisissent cette spécialité. »
Camille K. (promo 2016) → École de commerce AUDENCIA, Nantes :
« Suivre une formation en allemand a été pour moi l'occasion d'assister à des cours de qualité et de me préparer au mieux aux concours qui m'intéressaient. J'ai pris du plaisir à découvrir la richesse de la culture germanophone tant d'un point de vue littéraire que civilisationnel. De plus, les cours sont dispensés par plusieurs professeurs ayant chacun leur domaine de compétence et cela est vraiment plaisant car ils nous permettent de bénéficier de conditions optimales pour progresser. »
Agathe C. (promo 2016) → Langue, Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) mention Allemand à l'université Lille 3, puis préparation au concours d'entrée à l’École supérieure de journalisme de Lille :
« Élève de classe préparatoire littéraire (AL) et germanophile convaincue, j'ai choisi en khâgne de suivre la spécialité Allemand. Cela m'a permis de pratiquer l'allemand de façon plus régulière, plus poussée et cela m'a beaucoup apporté. D'un point de vue linguistique bien sûr, mais également sur les plans culturel et civilisationnel.
Les cours de traduction ont été l'occasion pour moi d'enrichir considérablement mon vocabulaire et de prendre le temps de revenir sur des points délicats, de grammaire par exemple. Ils ont largement contribué à parfaire ma maîtrise de l'allemand. Tout au long de l'année, nous avons notamment traduit des extraits de textes littéraires extrêmement variés – de langue allemande comme de langue française – qui m'étaient, pour beaucoup, inconnus. J'ai fait de belles découvertes ! Auxquelles il faut ajouter les trois œuvres intégrales étudiées, de façon plus approfondie encore, en cours de littérature. Enfin, les cours de civilisation m'ont permis d'élargir ma connaissance du monde germanophone, de mieux comprendre son histoire, ses traditions, mais aussi les enjeux sociaux et politiques, voire économiques, auxquels il est aujourd'hui confronté. Dans le cadre de ce cours, j'ai notamment apprécié travailler à partir d'articles issus de la presse germanophone, dont je savais très peu de choses auparavant mais que je lis désormais régulièrement.
Je suis aujourd'hui en troisième année de licence Langue Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) mention Allemand à l'université et le travail mené dans le cadre de la spécialité allemand tout au long de mon année de khâgne porte ses fruits ! »
Louise S. (promo 2016) → (Institut d'Administration des Entreprises de Lille – IAE Lille) :
« Après avoir fait une classe Abibac au lycée Faidherbe, j'ai choisi de poursuivre mes études avec une classe préparatoire aux grandes écoles A/L en spécialité allemand. Nous étions seulement quatre élèves à avoir choisi cette option, ce qui a permis aux professeurs d'être particulièrement à l'écoute et de nous aider individuellement. Il y avait une grande place pour l'interaction orale, ce qui nous a permis de faire de réels progrès en allemand. Enfin, les œuvres étaient très intéressantes! Ce fut une très belle expérience que je recommande, même si la suite des études n'est pas centrée sur l'allemand car on y apprend beaucoup de choses ! » Alice M. (promo 2015) → Licence 3 en Erasmus à l'université de Berlin, puis Master en recherche mention : « Allemand – Mondes germaniques » à l'Université de Strasbourg :
« En allemand tronc commun, nous sommes déjà peu nombreux, ce qui permet aux professeurs de fournir un enseignement et une aide très personnalisés. On cible nos difficultés, on travaille dessus et surtout, il ne faut pas hésiter à parler, parce qu’en petit groupe, il y a de la place pour tout le monde !
En spé allemand, on est encore moins. Dans ma promo, on était quatre. L’ambiance était toujours détendue, c’était un plaisir pour les élèves autant que pour les professeurs je crois. Cela m’a été très bénéfique. Etant de nature plutôt réservée, impossible de se fondre dans la masse dans un aussi petit groupe ! J’ai été obligée de développer mes capacités orales, de me lancer quand le groupe bloquait et que je n’osai pas donner la réponse. Je me suis rendue compte qu’on se complétait plus ou moins, que c’était l’union qui faisait la force. Là où j’étais plus faible, les autres pouvaient m’expliquer et inversement. La prépa, peu importe les matières, c’est toujours beaucoup d’entre-aide et c’est difficile à assimiler au début quand on se retrouve au milieu de premiers de classe. On voit les autres comme des rivaux, pas comme des égaux.
Pour ce qui est du programme, en tronc commun c’est plutôt libre, tant qu’on touche à la littérature la plus récente. En spé, c’est beaucoup plus complexe. Les œuvres à étudier sont souvent difficiles à lire et il ne s’agit pas de les survoler. C’est important de bien comprendre ce qu’on lit. Mais on est beaucoup aidés par les professeurs et cela reste très intéressant de voir l’évolution de la langue, d’étudier un texte comme on le ferait en français et de pouvoir inscrire l’œuvre et l’auteur dans son contexte historique, la société de son époque, etc… Mes cours préférés restent ceux de traduction, ou plutôt de thème, puisque la version se fait en tronc commun, mais c’est seulement une histoire de goût pour la langue allemande. Comprendre comment l’allemand fonctionne, indépendamment du français, réussir à détacher son esprit de sa langue maternelle pour comprendre un tout autre système d’expressions, de mots, de façons de penser, pour ensuite essayer de trouver des correspondances entre les deux, ça c’est fascinant. »
Olivier V. (promo 2014) → Études d'orthophonie en Suisse :
« La Khâgne allemand est une expérience que je revivrais avec plaisir. La littérature de différentes époques est bien sûr au centre de la formation, mais tout ne s'arrête pas là : la proximité avec les professeurs m'a permis d'étendre mon vocabulaire et de parfaire ma syntaxe. Si cela ne suffisait pas, l'actualité des pays de langue germanophone prend aussi une place importante dans l'enseignement, j'ai pu poursuivre mes études en Suisse sans m'y retrouver en terre inconnue. J'aurai appris beaucoup de cette formation ! »