La seconde année, des témoignages

A/L
LA SPÉCIALITÉ ALLEMAND
/ Hallo und herzlich willkommen am Lycée Faidherbe !
Au lycée Faidherbe de Lille, la khâgne «spécialité allemand» accueille des étudiants germanistes venant d’une hypokhâgne où ils ont étudié l'allemand en LVA ou en LVB et qui s'intéressent particulièrement à la littérature et à la civilisation des pays germanophones. Cette spécialité prépare les étudiants de manière intensive à de nombreux concours et cursus universitaires. Elle suit notamment le programme du concours de l’École Normale Supérieure de Lyon - Lettres Sciences Humaines (ENS-LSH) et prépare également à l'intégration d'une école de commerce ou à une poursuite d’études germaniques à l’Université. Elle s’inscrit par conséquent dans le parcours universitaire LMD, avec l’obtention de crédits ECTS (équivalence Licence 2). Outre le programme de l'ENS de Lyon (constitué de trois œuvres), les étudiants sont formés au thème littéraire, à la version, à l’étude de la presse et de la civilisation des pays germaniques. Ils en étudient également les réalités politiques et économiques. Et tous les deux ans, un voyage d'études à Berlin est proposé aux étudiants germanistes.
Entrée de la maison de Goethe à Weimar
Johann Heinrich Wilhelm Tischbein, Goethe in der römischen Campagna (1787)
/ Pourquoi choisir la «spécialité allemand» en Khâgne ?
L'allemand en khâgne est plus que jamais un choix raisonné qui permet non seulement d'étudier le monde germanophone dans toutes ses dimensions (sa littérature particulièrement riche, ses philosophes, son histoire et sa civilisation), mais qui se révèle également être un véritable atout pour la poursuite des études supérieures et pour la carrière professionnelle. En effet, les étudiants ayant une bonne maîtrise de la langue allemande et connaissant bien les pays germaniques ont une bonne insertion professionnelle. De nombreuses institutions européennes et de très nombreuses entreprises allemandes et françaises sont, en effet, à la recherche de jeunes germanistes et leur proposent des emplois en France ou en Allemagne.
/ Faut-il avoir un bon niveau d'allemand dès le départ ?
Les groupes de «spécialité allemand» sont assez hétérogènes, car les étudiants ont étudié l'allemand soit en première ou en deuxième langue et viennent de lycées différents. Certains sont originaires d'une hypokhâgne d'un autre lycée qui ne propose pas de «spécialité allemand» et rejoignent le lycée Faidherbe en khâgne. Parfois ils sont issus d'une section européenne ou Abibac dans leur lycée d'origine. C'est pourquoi une remise à niveau importante est systématiquement effectuée au début du cycle.
/ Que fait-on en khâgne «spécialité allemand» ?
Les étudiants germanistes ont un enseignement hebdomadaire de 2 à 4 heures d'allemand en classe d'hypokhâgne et les étudiants «spécialistes» suivent 10 heures d'allemand en khâgne. Les cours sont de nature différente (littérature, traductions, étude d'articles de presse) selon le module.
/ Qui sont les professeurs ?
La particularité du lycée Faidherbe est que les étudiants ne travaillent pas avec un seul professeur d'allemand, mais avec plusieurs professeurs expérimentés, spécialisés et reconnus dans leur domaine. Ils sont en charge des différentes compétences requises pour les concours. Ceci permet un suivi précis et très personnalisé des étudiants. Ceux-ci sont, par exemple, accompagnés dans leurs choix des concours et lors des inscriptions en décembre et janvier.
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/ La spécialité, prépare-t-elle au métier d'enseignant d’allemand ?
Les langues sont essentielles pour tous les métiers et toutes les formations futures. Elles servent à passer les concours de toute une série de formations, et elles contribuent à réaliser un projet de mobilité internationale après l'intégration d'une grande école ou d'une université. Seule une infime partie des étudiants ayant suivi la khâgne «spécialité allemand» se destine au métier d'enseignant d'allemand.
/ Où vont les étudiants après la khâgne «spécialité allemand» ?
  • L’École Normale Supérieure de Lyon
  • Les Instituts d’Études Politiques (SciencesPo)
  • Les Écoles de commerce (banques CCIP, IENA, Ecricome)
  • L’ISIT et l’ESIT, Écoles de traduction et d’interprétariat
  • Le CELSA (École d'information et de communication)
  • La Faculté de Droit de Lille 2 dans le cadre de sa convention avec le Lycée Faidherbe
  • Les doubles diplômes en Droits français et allemands en partenariat avec l’Allemagne
  • Une université proposant des études germaniques (par exemple Lille 3).

En outre, les étudiants se destinant à l’université suivent sans problème des doubles cursus de toute sorte.

(pour plus d'information, visiter le site de l'université franco-allemande à cette adresse : https://www.dfh-ufa.org)

/ Quel est le programme de l'ENS de Lyon ?
Le programme de l'ENS de Lyon change chaque année et il est publié à la fin du mois de mai. Les trois genres littéraires (théâtre, poésie, récit) sont obligatoirement représentés. A titre d'exemple, le programme de l’année universitaire 2020-2021 est composé des œuvres suivantes :
  1. Anna Seghers, Der Ausflug der toten Mädchen und andere Erzählungen.
  2. Joseph von Eichendorff, Gedichte.
  3. Gotthold E. Lessing, Minna von Barnhelm oder das Soldatenglück, Ein Lustspiel in fünf Aufzügen.
/ Qu'en pensent les anciens étudiants ?
Les anciens étudiants germanistes de khâgne «spécialité allemand» sont très satisfaits de leur choix. Ci-dessous quelques témoignages.

Émilie T.  (promo 2020) étudiante en master 1 de lettres modernes à l’Université de Lille
« Après le baccalauréat, j’ai opté pour la classe préparatoire afin de garder plusieurs matières tout en me spécialisant en allemand en deuxième année. Si j’ai suivi un cursus Abibac au lycée, il n’est pas nécessaire d’avoir un parcours particulier en allemand pour intégrer cette spécialité. Que nous venions de LV1 ou de LV2, nous sommes tous réunis par une même passion ! Et l’enseignement et l’accompagnement de qualité de nos différents professeurs nous permettent d’énormément progresser, chacun à notre rythme. De petites promotions, souvent composées de trois à sept élèves, permettent une bonne ambiance de groupe. Tout le monde trouve sa place, quel que soit son niveau de départ. Je n’ai d’ailleurs pas hésité à refaire une deuxième année sachant que de telles conditions d’apprentissage me seraient forcément profitables, même si je me destine davantage à la littérature française aujourd’hui. »

Jean-Luc D. (promo 2019) → ENS de Lyon
« J'ai eu la chance de suivre une année de cube en Khâgne LSH spécialité allemand au lycée Faidherbe de Lille, après une première Khâgne Ulm à Marseille. Cette troisième année a été un véritable tremplin. L’enseignement de l’allemand était beaucoup plus intensif et plus diversifié. Ainsi, j’ai pu m’entraîner davantage en thème, découvrir l’exercice du commentaire d’article de presse en civilisation, étudier un nombre d’œuvres plus important en littérature… Tout cela dans un cadre très agréable, accompagné par deux professeurs, ce qui est un atout considérable. De plus, le nombre restreint de spécialistes dégage un esprit de groupe et une ambiance de travail très agréables, et permet de prendre la parole plus facilement et de gagner en aisance à l’oral. Enfin je mentionnerai la grande ouverture de cette spécialité, qui permet certes de poursuivre des études purement littéraires en littérature ou en linguistique, mais aussi d’envisager des cursus plus larges tels que les écoles de commerce ou les IEP, et pour ma part un master en sciences sociales et relations internationales au sein du diplôme de l’ENS. Cette dernière année de classe préparatoire fut donc la plus belle, m’a poussé à donner le meilleur de moi-même, et je garderai toujours un chaleureux souvenir du lycée Faidherbe, de la ville de Lille et du Nord ! »

Sarah B. (promo 2019) (trois années de CPGE littéraire A/L au lycée Faidherbe, actuellement a l’ENS de Lyon dans le département d’études germaniques)
« « Je suis entrée en CPGE littéraire A/L au lycée Faidherbe en 2016 avec la volonté d’intégrer la spécialité anglais en deuxième année. J’avais choisi le lycée Faidherbe car j’avais lu sur les différentes plateformes d’information post-bac que c’était une CPGE d’un bon niveau et à taille humaine, ce qui importait beaucoup pour moi.
Au cours de l’hypokhâgne, je me suis découverte un réel intérêt pour la langue et la culture allemandes. A la fin de ma première année, j’ai donc finalement décidé de choisir la spécialité allemand. Comme l’allemand était ma LV2, j’ai dû faire face à certaines lacunes que j’ai pu surmonter grâce à l’excellente équipe pédagogique. En effet, les différents professeurs ont toujours été à l’écoute et extrêmement dévoués afin de nous permettre de progresser le plus rapidement possible mais toujours dans les meilleures conditions, en privilégiant une bonne ambiance et le bien-être des élèves par rapport à la performance. Le petit nombre d’élèves en spécialité allemand permet effectivement un encadrement adéquat et garantit de très bonnes relations avec les professeurs.
La formation en spécialité allemand comprend dix heures. Cela peut paraître assez imposant mais elles recouvrent en réalité plusieurs matières et méthodes (littérature, civilisation, thème, version, oral, écrit). Il s’agit donc d’une formation complète et variée, stimulante et enrichissante qui saura vous apporter énormément à plusieurs niveaux (maîtrise de la langue, confiance à l’oral, rigueur, capacité d’analyse, ouverture culturelle, etc).
Les relations entre élèves sont également à évoquer. En effet, au cours de mes deux années en spécialité allemand (khâgne et khûbe), nous nous sommes toujours très bien entendus. J’ai trouvé au sein du groupe de germanistes une réelle solidarité et une bienveillance qui ont joué un grand rôle dans mon bien-être, ce qui s’est reflété dans mes résultats scolaires. Je suis convaincue que l’entraide qui existait entre nous tous a été un paramètre important de notre réussite, avec Jean-Luc D., au concours d’entrée à l’ENS de Lyon en 2019.
Je ne peux donc que vous conseiller la spécialité allemand du lycée Faidherbe car ce fut pour moi une expérience extrêmement positive. »

Jasmine B. (promo 2018) → (Université Lille 3 : double-licence L3 allemand/lettres modernes)
« Je suis vraiment ravie d’avoir fait ma khâgne spécialité allemand au lycée Faidherbe. Mon objectif premier était de progresser en allemand, car j’aime beaucoup cette langue. Et, en effet, j’ai progressé. La formation en allemand est variée : civilisation, littérature, grammaire… Découvrir les mystères de la langue et de la culture germaniques en petit comité, n’est-ce pas le rêve ? Dix heures d’allemand dans la semaine, cela peut sembler énorme. C’est effectivement beaucoup, mais ces heures étaient mes favorites. Nous sommes très bien accompagnés, entourés de plusieurs professeurs d’allemand, ce qui nous permet d’être confrontés à plusieurs points de vue et à des méthodes d’apprentissage différentes. Et ce n’est pas parce qu’on est en prépa que la bonne humeur s’envole ! Dans un petit groupe de germanistes, au contraire, elle est le plus souvent présente… :D »

Valentine D. (promo 2018) → (Double licence 3 histoire-allemand à l’Université de Lille Pont de Bois)
« Après avoir suivi une classe européenne d’allemand au lycée et fait une hypokhâgne option allemand, j’ai décidé de prendre la spécialité allemand en khâgne. Les nombreuses heures prodiguées toutes les semaines furent très utiles en ce qu’elles permirent une immersion importante dans la langue et la culture allemandes. La diversité des enseignant.es fut aussi appréciable car les approches et les affinités furent ainsi toutes différentes. De plus, le nombre restreint d’étudiant.es dans la spécialité allemande permit un encadrement et une rigueur des plus stimulants. Aujourd’hui, la spécialité allemande ne permet pas d’accéder uniquement au concours de l’ENS mais ouvre aussi la porte aux écoles de commerce, de traduction. Il est de plus relativement aisé de pouvoir continuer le cursus universitaire dans une double voie : j’ai ainsi pu accéder à une double licence en histoire et en allemand avec le soutien de mes professeur.es. Je n’ai aucun regret quant à mon choix de suivre une spécialité allemande en khâgne, car j’y ai acquis une rigueur intellectuelle et de travail qui me suivra tout au long de mes études. »

Axelle C. (promo 2017) → (ISMaPP : Institut Supérieur du Management Public et Politique)
« J'avais choisi de prendre l'allemand en spécialité car c'était avant tout un choix de cœur. Je voyais en l'approfondissement de cette langue un réel point positif pour mes expériences professionnelles futures. J'ai donc tout naturellement choisi cette spécialité pour la pluralité de cours qui y était distribuée. J'avais un intérêt plus particulier pour la littérature allemande pour laquelle on nous a délivré des outils afin de mieux percevoir et comprendre les ouvrages.
La pluralité de professeur a permis différentes approches de la langue et offre aux khâgneux spé allemand une plus grand largesse d'esprit quant aux connaissances germaniques.
En effet des cours comme l'étude de l'actualité allemande ou bien le thème ou la version ont chacun leur particularité à offrir et c'est en cela que je recommande la spé allemand et plus particulièrement à Faidherbe. L'enseignement y est de qualité. Et l'ambiance est très agréable et propice au travail de part le nombre d'élèves motivés qui choisissent cette spécialité. »

Camille K. (promo 2016) → École de commerce AUDENCIA, Nantes :
« Suivre une formation en allemand a été pour moi l'occasion d'assister à des cours de qualité et de me préparer au mieux aux concours qui m'intéressaient. J'ai pris du plaisir à découvrir la richesse de la culture germanophone tant d'un point de vue littéraire que civilisationnel. De plus, les cours sont dispensés par plusieurs professeurs ayant chacun leur domaine de compétence et cela est vraiment plaisant car ils nous permettent de bénéficier de conditions optimales pour progresser. »

Agathe C. (promo 2016) → Langue, Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) mention Allemand à l'université Lille 3, puis préparation au concours d'entrée à l’École supérieure de journalisme de Lille :
« Élève de classe préparatoire littéraire (AL) et germanophile convaincue, j'ai choisi en khâgne de suivre la spécialité Allemand. Cela m'a permis de pratiquer l'allemand de façon plus régulière, plus poussée et cela m'a beaucoup apporté. D'un point de vue linguistique bien sûr, mais également sur les plans culturel et civilisationnel.
Les cours de traduction ont été l'occasion pour moi d'enrichir considérablement mon vocabulaire et de prendre le temps de revenir sur des points délicats, de grammaire par exemple. Ils ont largement contribué à parfaire ma maîtrise de l'allemand. Tout au long de l'année, nous avons notamment traduit des extraits de textes littéraires extrêmement variés – de langue allemande comme de langue française – qui m'étaient, pour beaucoup, inconnus. J'ai fait de belles découvertes ! Auxquelles il faut ajouter les trois œuvres intégrales étudiées, de façon plus approfondie encore, en cours de littérature. Enfin, les cours de civilisation m'ont permis d'élargir ma connaissance du monde germanophone, de mieux comprendre son histoire, ses traditions, mais aussi les enjeux sociaux et politiques, voire économiques, auxquels il est aujourd'hui confronté. Dans le cadre de ce cours, j'ai notamment apprécié travailler à partir d'articles issus de la presse germanophone, dont je savais très peu de choses auparavant mais que je lis désormais régulièrement.
Je suis aujourd'hui en troisième année de licence Langue Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) mention Allemand à l'université et le travail mené dans le cadre de la spécialité allemand tout au long de mon année de khâgne porte ses fruits ! »

Louise S. (promo 2016) → (Institut d'Administration des Entreprises de Lille – IAE Lille) :
« Après avoir fait une classe Abibac au lycée Faidherbe, j'ai choisi de poursuivre mes études avec une classe préparatoire aux grandes écoles A/L en spécialité allemand. Nous étions seulement quatre élèves à avoir choisi cette option, ce qui a permis aux professeurs d'être particulièrement à l'écoute et de nous aider individuellement. Il y avait une grande place pour l'interaction orale, ce qui nous a permis de faire de réels progrès en allemand. Enfin, les œuvres étaient très intéressantes! Ce fut une très belle expérience que je recommande, même si la suite des études n'est pas centrée sur l'allemand car on y apprend beaucoup de choses ! »

Alice M. (promo 2015) → Licence 3 en Erasmus à l'université de Berlin, puis Master en recherche mention : « Allemand – Mondes germaniques » à l'Université de Strasbourg :
« En allemand tronc commun, nous sommes déjà peu nombreux, ce qui permet aux professeurs de fournir un enseignement et une aide très personnalisés. On cible nos difficultés, on travaille dessus et surtout, il ne faut pas hésiter à parler, parce qu’en petit groupe, il y a de la place pour tout le monde !
En spé allemand, on est encore moins. Dans ma promo, on était quatre. L’ambiance était toujours détendue, c’était un plaisir pour les élèves autant que pour les professeurs je crois. Cela m’a été très bénéfique. Etant de nature plutôt réservée, impossible de se fondre dans la masse dans un aussi petit groupe ! J’ai été obligée de développer mes capacités orales, de me lancer quand le groupe bloquait et que je n’osai pas donner la réponse. Je me suis rendue compte qu’on se complétait plus ou moins, que c’était l’union qui faisait la force. Là où j’étais plus faible, les autres pouvaient m’expliquer et inversement. La prépa, peu importe les matières, c’est toujours beaucoup d’entre-aide et c’est difficile à assimiler au début quand on se retrouve au milieu de premiers de classe. On voit les autres comme des rivaux, pas comme des égaux.
Pour ce qui est du programme, en tronc commun c’est plutôt libre, tant qu’on touche à la littérature la plus récente. En spé, c’est beaucoup plus complexe. Les œuvres à étudier sont souvent difficiles à lire et il ne s’agit pas de les survoler. C’est important de bien comprendre ce qu’on lit. Mais on est beaucoup aidés par les professeurs et cela reste très intéressant de voir l’évolution de la langue, d’étudier un texte comme on le ferait en français et de pouvoir inscrire l’œuvre et l’auteur dans son contexte historique, la société de son époque, etc… Mes cours préférés restent ceux de traduction, ou plutôt de thème, puisque la version se fait en tronc commun, mais c’est seulement une histoire de goût pour la langue allemande. Comprendre comment l’allemand fonctionne, indépendamment du français, réussir à détacher son esprit de sa langue maternelle pour comprendre un tout autre système d’expressions, de mots, de façons de penser, pour ensuite essayer de trouver des correspondances entre les deux, ça c’est fascinant. »

Olivier V. (promo 2014) → Études d'orthophonie en Suisse :
« La Khâgne allemand est une expérience que je revivrais avec plaisir. La littérature de différentes époques est bien sûr au centre de la formation, mais tout ne s'arrête pas là : la proximité avec les professeurs m'a permis d'étendre mon vocabulaire et de parfaire ma syntaxe. Si cela ne suffisait pas, l'actualité des pays de langue germanophone prend aussi une place importante dans l'enseignement, j'ai pu poursuivre mes études en Suisse sans m'y retrouver en terre inconnue. J'aurai appris beaucoup de cette formation ! »

Nikolaos Kalpakidis
Pour l'allemand CPGE

A/L
LA SPÉCIALITÉ THÉÂTRE EN HYPOKHÂGNE
Le cours (4 heures hebdomadaires) est assuré par M. Simon Chemama, normalien (Ulm), professeur agrégé de Lettres modernes, docteur en études théâtrales et dramaturge.
Comme toutes les autres disciplines de la classe préparatoire, l’enseignement du Théâtre en hypokhâgne vise à développer chez l’étudiant esprit d’analyse, rigueur intellectuelle et clarté de l’expression. Plus spécifiquement, il permet d’acquérir une solide culture théâtrale (maîtrise du vocabulaire, de l’histoire du théâtre et des mises en scène, capacité à mettre en perspective les spectacles vus et les textes lus…), et de travailler l’expression orale en public (parole et gestes). Il constitue aussi, pour ceux qui veulent se destiner aux métiers de comédiens, metteurs en scène, techniciens, relations publiques…, une formation très appréciée des professionnels du théâtre.
Il comporte différents modules.
  • Cours de dramaturgie et d'esthétique théâtrale (2h par semaine)
Il s’agit d’une présentation synthétique des formes théâtrales, des conceptions du théâtre, de ses « règles » et des types de jeu, depuis les théâtres antiques jusqu’au théâtre « postdramatique », principalement en Europe, mais aussi à travers la découverte de traditions très différentes (le théâtre japonais par exemple). Nous étudions de façon approfondie quatre ou cinq pièces par an. À chaque fois, la question de la représentation est posée (notamment du point de vue de la mise en scène contemporaine de ces pièces). L’un des sens du mot « dramaturgie » est en effet la « pensée du passage du texte à la scène » ; nous verrons, pour tel ou tel extrait, s’il existe une solution scénique plus juste que les autres.
AL th troyennes
Les Troyennes d'Euripide
Soulier satin
Le soulier de satin de Claudel
  • Cours d'Histoire du théâtre (2h par semaine)
Il se compose de deux chapitres différents.
Une histoire externe du théâtre. Le théâtre est un art vivant et une pratique sociale, et pas seulement un corpus de textes dramatiques et théoriques. Il s’agira donc d’étudier l’évolution
- des espaces théâtraux (du théâtre grec aux dispositifs contemporains) ;
- de la technique au théâtre (l’évolution de la lumière, du décor et du son) ;
- de l’économie du théâtre (de Mécène aux politiques culturelles d’aujourd’hui) et de sa sociologie (organisation des compagnies…).
Une traversée de l’histoire et des théories de la mise en scène au XIXe-XXIe siècles. On explore le renouveau théâtral initié à la fin du 19e siècle, à partir des propositions de Zola pour un théâtre naturaliste et l’aventure du Théâtre Libre d’André Antoine, puis de sa confrontation avec le théâtre symboliste de Lugné-Poe. Ce mouvement de fond étant européen, nous nous intéressons aussi à l’apport de Stanislavski et de Meyerhold (Russie), de Craig (Angleterre), d’Appia (Suisse), de Max Reinhardt (Allemagne)… En France, la première moitié du 20e s. est marquée par le Vieux Colombier de Copeau et le Cartel (Dullin, Baty, Pitoëff et Jouvet), mais aussi par l’extraordinaire apport d’Artaud. Après avoir découvert Brecht et sa quête d’un théâtre épique, nous nous interrogerons, de Vilar à Vitez, de Mnouchkine à Brook, de Chéreau à Wilson, sur les voies contemporaines de la création et les métamorphoses du théâtre public.
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Coupe du Teatro Olympico de Vicence
th p.chereau
Patrice Chéreau au travail
  • Pratique théâtrale (2h, une semaine sur deux)
En 2015-2016, les cinq premières séances ont correspondu à une initiation au jeu, sans texte ni parole : découverte de la méthode des View Points (travail sur le corps, l’espace, la relation au groupe), du mime (intervention d’Émilien Gobard), et de codes de jeu étrangers (la comédie latine, la Commedia dell’Arte, le Nô, le Kathakali).
Puis onze séances ont été consacrées à la mise en scène collective de Un mois à la campagne de Tourgueniev dans l’adaptation inédite (2015) de Michel Vinaver, avec un travail d’analyse dramaturgique, de réflexion sur les intentions de jeu, de diction et de mémorisation, et une représentation en fin d’année.
Nous sommes en contact étroit avec le monde du théâtre : avec nos deux théâtres partenaires à Lille et Villeneuve d’Ascq (visites des lieux, rencontre avec les équipes…), mais aussi avec des acteurs ou des metteurs en scène. À partir de 2017 nous organisons un séjour à Avignon (partenariat avec la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, lieu majeur de la création contemporaine ; séances de travail dans les archives de la Maison Jean-Vilar ; Festival Les Hivernales…).
Séance de pratique co-animée par Émilien Gobart, acteur professionnel (novembre 2015)
AL th pratique
Séance de pratique co-animée par Émilien Gobart, acteur professionnel (novembre 2015)
AL th l'Italienne
Séance de répétition de 'L'italienne à Alger' à laquelle nous avons assisté (mai 2016)
  • Atelier du spectateur (un spectacle toutes les 2 semaines en moyenne)
Il s’agit d’acquérir une véritable ouverture d’esprit et de développer son sens critique en assistant à de nombreuses représentations. Mais voir un spectacle s’apprend : comment préparer la sortie ? que regarder sur scène ? que retenir ? comment en parler ? Les spectacles sont parfois suivis d’échanges avec les équipes artistiques et sont commentés au cours suivant.
En voici, à titre indicatif, le planning des spectacles pour 2015-2016 :
lieu date, horaire (durée) Titre activité
ALOptionTheatre Rose des vents ombre jeudi 26 novembre
21h  (1h)
A Forbidden Act
Min-jung Kim
(performance)
AL thdunord jeudi 3 décembre
19h  (1h30)
Nobody
Falk Richter / C. Teste, MxM
suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique
(performance filmique)
AL thdunord
vendredi 11 décembre
20h  (1h15)
 Nus, féroces et anthropophages
Coll. Jakart et Cie Brasileira de Teaotro
(performance)
ALOptionTheatre Rose des vents ombre
jeudi 17 décembre
19h (1h10)
Julia
Strindberg / Ch. Jatahy
(adaptation de la pièce) 
ALOptionTheatre Rose des vents ombre
jeudi 14 janvier
19h° (2h20)
Coriolan
Shakespeare / F. Laforgue
suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique
AL thdunord
vendredi 29 janvier
20h  (1h45)
Dans la république du bonheur
Crimp / E. Vigier, M. Di Fonzo Bo
ALOptionTheatre Rose des vents ombre
mercredi 3 février
20h  (2h30)

Orestie
Eschyle / R. Castellucci
(adaptation de la pièce)
AL thdunord
vendredi 5 février
20h
Conte d’hiver
Shakespeare / D. Donnellan
AL thdunord
jeudi 17 mars
19h  (2h15)
Figaro divorce
Horváth / Ch. Rauck
suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique
ALOptionTheatre Rose des vents ombre
mercredi 23 mars
19h  (2h20)
Badke (Augustijnen, Guerrero, De Vuyst)
+ Ode to the Attempt
(J. Martens)
 danse
AL thdunord
vendredi 29 avril
21h  (1h35)
Ceux qui restent
D. Lescot
théâtre documentaire
AL thdunord
mercredi 11 mai
19h  (4h20)
Ca ira (1) fin de Louis
J. Pommerat
AL atelierlyrique
vendredi 20 mai
 20h  (2h30)
L’Italienne à Alger
Rossini / Ch. Schiaretti
suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique
 opéra
ALOptionTheatre Rose des vents ombre
jeudi 26 mai
19h  (2h30)
 Dom Juan
Molière / J.-F. Sivadier
suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique

ALOptionTheatre Rose des vents ombre
mardi 7 juin
20h  (1h40)
Primera carta de San Pablo a los Corintios
A. Liddell
théâtre
performance
A/L
LA SPÉCIALITÉ CHARTES B
L’ÉCOLE NATIONALE DES CHARTES, Concours B
/ Un établissement prestigieux
  • Fondée en 1821, c’est une grande école littéraire qui dispense une formation d’excellence aux étudiants en histoire.
  • L’Ecole des Chartes participe à la formation professionnelle des conservateurs responsables du patrimoine.
  • L’Ecole mène des activités de recherche dans les disciplines historiques et littéraires, diffusées sous forme de ressources électroniques, de publications imprimées et de rencontres scientifiques.
/ Les études : le diplôme d’archiviste paléographe
  • Les études visent à donner à de futurs fonctionnaires, en trois ans, une formation spécialisée dans la conservation du patrimoine écrit, graphique et monumental.
  • Cette formation implique l’élaboration d’une thèse durant les trois années de scolarité.
/ Qu’est-ce que le concours B ?
  • A l’inverse du concours A, l’étudiant ne présente pas obligatoirement le latin ou le grec au concours.
  • A défaut de langue ancienne, il peut choisir de passer l’option géographie ou l’option histoire des arts.
  • Le lycée est l’un des rares établissements où toutes les options du concours sont enseignées.
/ Pourquoi suivre cette formation en classe préparatoire littéraire ?
  • Pour disposer d’un excellent niveau dans les matières littéraires et en particulier en histoire (enseignement, recherche, métiers de la conservation et du patrimoine).
  • Les élèves de l’Ecole nationale des Chartes sont rémunérés en tant qu’élève fonctionnaire stagiaire (ils perçoivent un salaire mensuel d’un peu plus de 1300 euros durant leurs trois années d’étude).
  • Après leur scolarité à l’ENC, les étudiants complètent leur formation, pendant 18 mois, à l’Institut national du patrimoine (INP) pour devenir conservateur du patrimoine (musées, archéologie, monuments historiques, inventaire…) ou à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) pour devenir conservateur des bibliothèques.
  • D’autres enfin se destinent à l’enseignement et à la recherche dans les universités (certains deviennent maîtres de conférences sans passer l’agrégation grâce à leurs compétences spécifiques) ou au CNRS.
ALPhotoCharteB 1
ALPhotoCharteB 2
A/L
LA SPÉCIALITÉ CINÉMA
L’enseignement se déroule sur les deux années d’hypokhâgne et de khâgne, à raison de quatre heures hebdomadaires.

En première année, l’enseignement propose aux étudiants un large aperçu de l’histoire du 7e art, en particulier dans ses évolutions techniques, esthétiques et économiques. Par ailleurs, les étudiants découvrent les grandes théories et écrits critiques consacrés au cinéma. C’est à travers la confrontation aux grandes oeuvres cinématographiques que s’effectuent enseignement et formation aux travaux de dissertation et d’analyse filmique. Les élèves sont ainsi amenés, durant l’année, à réaliser de petits mémoires de recherche autour d’une oeuvre ou d’une thématique cinématographique.
Mais, le cinéma est aussi une pratique et les étudiants sont initiés, au cours de l’année, à la réalisation de courtes formes filmiques, en partenariat avec l’école du Fresnoy ou en utilisant les moyens techniques dont dispose le lycée Faidherbe.
ALOptionCinema
ALOptionCinema
En deuxième année, les étudiants préparent les épreuves spécifiques à chacun des deux concours (ENS Ulm et ENS LSH Lyon). Le programme est commun pour l’écrit et concerne une grande problématique esthétique (le corps cinématographié pour les années 2012 et 2013) et une problématique plus historique (Le cinéma soviétique des années vingt pour les années 2013 et 2014).
Les épreuves orales diffèrent de l’une à l’autre école : analyse filmique sur une oeuvre hors-programme à l’entrée de l’ENS-Ulm, analyse filmique sur une oeuvre du programme et exercice pratique (écriture, tournage ou montage) pour l’ENS-Lyon.
Ces options artistiques ont aussi pour vocation de préparer les élèves à la poursuite d’études universitaires en lettres et arts : de plus en plus d’universités regroupent, en effet, l’enseignement en licence en un seul bloc, lettres et arts du spectacle.
La formation acquise au cours de ces deux années constitue également une préparation d’excellence au concours d’entrée d’établissements relevant du ministère de la culture, comme l’Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son (EX-FEMIS).
/ Études cinématographiques et audiovisuelles, première année (140 h)
Le programme de l’option “études cinématographiques et audiovisuelles” de première année de CPGE littéraire s’articule en deux grands ensembles (A et B) comprenant chacun deux modules.
Les enseignants organisent librement ces ensembles et leurs modules au cours de l’année.
L’enseignement ne comporte pas de programme limitatif, il est ouvert et généraliste. Il respecte l’équilibre proposé dans les modules entre les composantes théoriques et pratiques. Il intègre, en les hiérarchisant, tous les types d’oeuvres, de supports, de dispositifs dans les domaines artistiques du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia.

Ensemble A - Composante historique et socio-économique (60 heures)


Module 1 - Histoire et théorie du cinéma et de l’audiovisuel (environ 40 h)

  • Brève histoire de l’art de la représentation (images et sons).
  • Images fixes et images animées. Grandes écoles esthétiques, grands courants critiques.
  • Étude d’oeuvres représentatives de l’ensemble des supports et des genres du cinéma et de l’audiovisuel.


Module 2 - Économie du cinéma et de l’audiovisuel (environ 20 h)

  • Approche des systèmes industriels et commerciaux du cinéma et de l’audiovisuel. Les spécificités du système français.
  • Comparaison avec quelques autres systèmes dans le monde (notamment en Europe et aux USA).
  • Initiation au cadre juridique et institutionnel de la production et de la diffusion des images et des sons.
Ensemble B - Composante esthétique et application pratique (80 heures)


Module 1 - Maîtrise du langage et analyse d’image (environ 40 h)

Maîtrise du langage :

  • acquisition des notions essentielles du langage cinématographique et audiovisuel, dans ses dimensions poétique, stylistique, sémantique.

Analyse de l’image :

  • analyses (sémiologique, sociologique, historique, etc.) des oeuvres.
  • approches différenciées des oeuvres : du fragment à l’oeuvre complète.


Module 2 - Réalisation-création (environ 40 h)

  • Semestre 1 : initiation à la prise de vues, à la prise de son, (exercices image et son)
  • Semestre 2 : initiation à l’écriture et au montage (réalisation de petites formes).
/ Le recrutement
La filière des classes préparatoires littéraires est ouverte aux meilleurs élèves issus des classes de Terminales Scientifiques (S), Littéraires (L) ou Economiques et Sociales (ES).
Les exigences que présentent les classes préparatoires requièrent des élèves polyvalents de bon niveau, aux connaissances solides, ayant de bons résultats en lycée et une grande capacité de travail.
Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi une option cinéma en terminale même si cela est vivement recommandé.
/ Des écoles prestigieuses
  • 2007 : Un étudiant admis à l’Ecole Normale Supérieure LSH Lyon(trois étudiants inscrits)
  • 2008 : Un étudiant admissible, auditeur libre en Cinéma à l’ENS-LSH, une étudiante sous-admissible. (cinq étudiants inscrits).Le lycée est l’un des rares établissements où toutes les options du concours sont enseignées.
  • 2009 : Une étudiante admissible, Ulm, un étudiant sous-admissible. Deux étudiantes admissibles à la FEMIS.
  • 2010 : Une étudiante a été admise sur liste complémentaire (auditrice libre en Master) à l’ENS Paris. Sept étudiants ont été sous-admissibles à l’ENS Lyon. Deux anciens étudiants sont, en outre, devenus élèves de la FEMIS.Pour l’essentiel, les étudiants ont poursuivi leurs études dans les Universités  de Lyon II, Paris 7, Nancy, en Lettres ou Cinéma. Une étudiante continue sa scolarité en L3, sciences éco gestion, à l’Université Paris-Dauphine.
  • 2011 : Un étudiant admis en Master ENS ULM. Neuf étudiants ont été sous-admissibles aux ENS dont une admise à l’ESC REIMS et une à Sciences-Po Grenoble.
  • 2012 : Trois étudiants admissibles aux ENS, dont une admise à l’ENS ULM et un à l’ENS LYON ainsi qu’à l’EDHEC. Huit étudiants ont été sous-admissibles aux ENS. Une étudiante a intégré le CELSA, un Sciences-Po Lille et une dernière l’ESC Grenoble.

Pour l’essentiel, les étudiants poursuivent leurs études dans les Universités de Lille III, Paris 7 et Paris 3 en Lettres ou Cinéma.

/ Après la spécialité Cinéma
67 étudiants ont suivi la spécialité Cinéma au lycée Faidherbe depuis sa création (2007 - 2012) dont 56 issus d'hypokhâgne et 11 khûbes.
Résultats Concours ENS et autres
7
10%
Admissibilités ENS
3
4%
2 Admis ENS Lyon et 1 ENS Ulm
28
42%
Sous-admissibilités ENS dont 2 Masters ENS
4
-
EC + Ecricome
 
4
-
IEP (Sciences-Po)
4
-
FEMIS dont 1 admission
5
-
CELSA dont 2 admissions
1
-
BTS
Cursus Universitaire (situation 2012-2013, après L3)
1
-
Agrégation (en cours)
2
-
CAPES (en cours)
1
-
Professeur des Écoles
17
-
M2 (base 26 étudiants) + 1 doctorant
10
-
M1
Filière
19
43%
Cinéma + Arts
11
25%
Lettres
5
11%
Langues
6
14%
Droit, Sciences économiques, IEP (Sciences-Po).
3
7%
Sciences Humaines
Répartition géographique
22
50%
Paris + IDF
12
27%
Lille + Nord
5
5%
Lyon
8
18%
Autres régions.
14
32%
Séjour à l'étranger (Erasmus, etc.)
A/L
LA SPÉCIALITÉ ESPAGNOL
Au lycée Faidherbe de Lille la khâgne, spécialité « espagnol », accueille les étudiants hispanisants LVA ou LVB venant d’hypokhâgne et qui ont un goût affirmé pour la littérature ainsi que la civilisation de tous les pays de langue espagnole. Elle est destinée à la préparation du concours de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon -Lettres Sciences Humaines (ENS-LSH). Outre le concours ENS-LSH, cette classe prépare à une poursuite d’études hispaniques à l’Université, et s’inscrit par conséquent dans le parcours universitaire LMD, avec l’obtention de crédits ECTS (« équivalence Licence 2 »). L’année de khâgne spécialité « espagnol » comporte d’une part un programme de littérature constitué de trois oeuvres auquel s’ajoutent, d’autre part, le thème littéraire, la version, l’étude de la presse et de la civilisation de toute l’aire géographique hispanophone. Parallèlement à cette spécialisation, la classe de Première Supérieure conserve néanmoins sa vocation pluridisciplinaire.
/ Auteurs de langue espagnole au programme de l’année universitaire 2012-2013
Le programme change chaque année et nous en avons connaissance à la fin du mois de mai
  • Francisco de Quevedo, "Talía. Musa VI" in : Poesía varia, ed. de James O. Crosby, Madrid: Ed. Cátedra, 1992 (Letras Hispanas), p. 343-486, ISBN : 978-84-376-0266-0.
  • Ángel de Saavedra, Duque de Rivas, Don Álvaro o la fuerza del sino, Madrid, Alianza Editorial, 2006, ISBN : 978-84-206-6019-6.
  • Alejo Carpentier, El arpa y la sombra, Madrid, Alianza Editorial, 1998, ISBN : 978-84-206-3361-9.
Le programme se compose d’œuvres littéraires espagnoles et latino-américaines.
Les trois genres (théâtre, poésie, roman) sont obligatoirement au programme.
Le programme couvre la littérature en langue espagnole du XVème au XXIème siècles.
  • Version et commentaire dirigé : 3 heures hebdomadaires en cours commun avec les élèves khâgneux hispanisants (LVA) des autres spécialités.

Il s’agit d’un cours de version littéraire, assortie du commentaire du texte à traduire.

Au cours des DS et au concours, cette épreuve est d’une durée de 6 heures.

Il n’y a pas de programme pour cette épreuve. Les textes étudiés sont des textes des XXème et XXIème siècles.

  • Civilisation/Étude la presse : 2  heures par semaine en cours commun avec les khâgneux optionnaires d’anglais et de lettres modernes.

Il s’agit d’un cours qui prépare à une épreuve orale, et qui ne donne pas lieu, par conséquent, à une évaluation écrite lors des DS et des deux concours blancs.

Ce cours propose l’étude de l’actualité récente de toute l’aire hispanophone, avec des mises en perspective historiques si nécessaire.

  • Thème : 2 heures hebdomadaires en cours de spécialité.

Cette épreuve de thème littéraire de quatre heures sera l’épreuve écrite de spécialité .

  • Littérature : 3 heures hebdomadaires en cours de spécialité portant sur l’étude des trois oeuvres au programme.

Chaque œuvre fera l’objet d’une étude approfondie. Nous consacrerons sept semaines à chacune des œuvres et nous nous entraînerons à des explications de texte à l’oral.

Les œuvres au programme sont des classiques et permettent de consolider la culture hispanique.

/ Les étudiants hispanistes suivront également les cours suivants obligatoires :
  • Philosophie, 4 heures
  • Français, 5 heures
  • Géographie, 2 heures
  • Histoire, 2 heures
  • Langue vivante étrangère B, 2 heures
    S’ajoutent aux cours de spécialité, les « colles » de littérature et de civilisation d’une durée de trente minutes chacune, les colles de civilisation, à raison de deux par semestre, et les colles portant sur les cours du tronc commun obligatoire.

A défaut de langue ancienne, il peut choisir de passer l’option géographie ou l’option histoire des arts. Le lycée est l’un des rares établissements où toutes les options du concours sont enseignées.
 

/ Les enseignements de spécialité ESPAGNOL se répartissent de la façon suivante :
Les groupes de «spécialité allemand» sont assez hétérogènes, car les étudiants ont étudié l'allemand soit en première ou en deuxième langue et viennent de lycées différents. Certains sont originaires d'une hypokhâgne d'un autre lycée qui ne propose pas de «spécialité allemand» et rejoignent le lycée Faidherbe en khâgne. Parfois ils sont issus d'une section européenne ou Abibac dans leur lycée d'origine. C'est pourquoi une remise à niveau importante est systématiquement effectuée au début du cycle.
/ La Khâgne spécialité « espagnol » permet également dans le cadre du concours de la BEL de rejoindre :
  • L’Ecole Normale Supérieure de Lyon
  • Les Instituts d’Etudes Politiques
  • Les Ecoles de commerce (banques CCIP, IENA, Ecricome)
  • L’ISIT et l’ESIT, Ecoles de traduction et d’interprétariat
  • Le CELSA
  • La Faculté de Droit de Lille 2 dans le cadre de sa convention avec notre Lycée

¡Ánimo a todas y a todos !

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