Dans le cadre de l’étude du pendule de Foucault, le choix de mon TIPE, ainsi que celui de l’autre membre du groupe : Martin Kiedzierski, s’est porté sur l’étude de l’effet Allais. La découverte d’un phénomène qui m’était tout à fait inconnu a largement influencé mon choix.

 

Dès nos premières recherches, nous avons été confronté à toute une polémique qui allait jusqu’à remettre en cause l’existence même de «  l’effet éclipse » mis en évidence par le professeur Maurice Allais lors de l’éclipse solaire du 30 juin 1954.

 

[…] Après avoir appris de quelle manière l’effet Allais se manifestait, nous avons pu nous pencher sur le rapport d’une observation publiée par l’université de Bucarest. Ce document présentait de manière précise le processus expérimental utilisé pour mettre en évidence l’effet Allais ainsi que les résultats obtenus. Ils révélaient une anomalie significative dans la rotation des plans d’oscillation des pendules par rapport à ce que prévoit l’effet Foucault. Cette expérience a donc apporté une confirmation de l’effet Allais.

 

Différentes explications ont été apportées pour tenter d’éclaircir les causes d’un tel effet. C’est face à cette diversité que nous est apparue toute la difficulté de traiter le sujet. Après les avoir toutes répertoriées, nous avons décidé de concentrer notre étude sur une explication développée dans une revue de physique. Celle-ci repose sur l’existence de l’effet gravitationnel d’une augmentation de la densité de l’air lors de l’éclipse qui provoque un changement de pression au niveau du sol. Mais la conclusion reste que cette approche doit être nuancée car la terre possède ses propres forces gravitationnelles et il est difficile d’imputer la modification de la période du pendule au seul changement de pression induit par l’éclipse.

 

Camille Dhaussy.