Cycle 2010-2011

Sous le patronage de Isabelle Torres, proviseure,
conf2
organisées en salle des conférences

Cycle 2022 - 2023

 

 lundi 14 novembre 2022

à 17h

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« Internet : enjeux, centralisation et luttes ».

Une conférence animée par Monsieur Émeric Tourniaire, Professeur d’informatique en CPGE.

Internet est le plus vaste réseau d’information au monde, utilisé par plusieurs milliards d’utilisateurs. Ce réseau est en évolution permanente, à la fois dans son fonctionnement et dans ses utilisations ; c’est également un sujet de conflits politiques (neutralité du réseau, protection de la vie privée, liberté d’expression, censure, surveillance, etc.). Son fonctionnement est pourtant souvent mal connu : internet ou web ? Que sont les cookies ? Internet peut-il tomber en panne ?

jeudi 20 octobre 2022

à 19h

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« Une Atlantide littéraire : le mouvement merveilleux scientifique de Maurice Renard (1909-1930)».

Une conférence animée par Madame Fleur Hopkins-Loféron, Postdoctorante CNRS (laboratoire Thalim).

Depuis quelques années maintenant, des chercheurs et érudits de science-fiction redécouvrent une école littéraire méconnue, qui porte le nom de « merveilleux-scientifique ». Pour certains, elle est la preuve que la France a inventé la science-fiction moderne, avant les pulps américains. Pour d’autres, elle fait figure d’une mémoire refoulée puisque personne ne se rappelle que les Français ont inventé des personnages de surhommes, qui n’ont rien à envier aux X-Men et autres Avengers.

 
Sous le patronage de Patrick Wattellin, proviseur,
conf2
organisées en salle des conférences

Cycle 2020 - 2021
 

mardi 18 mai 2021

« L’Armée française, la République et la guerre d’Algérie (1954-1962) »

une conférence de Tristan LECOQ, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et agrégé d’histoire, inspecteur général de l’Éducation Nationale (Histoire-Géographie), professeur des Universités associé à l’Université de Paris-Sorbonne.

Le plan de la conférence

Introduction

« La guerre sans nom » (B. Tavernier et P. Rotman, 1992) devient la guerre d’Algérie en 1999.
Une terre française liée à la métropole dans un contexte de décolonisation.
La seule colonie de peuplement (8,5 millions de musulmans pour un million de civils français en 1954) de l’Empire.
Mais : une conquête violente et difficile : - un pays divisé et déchiré - une identité naissante.
Un cadre géographique saisissant et contrasté (littoral, Tell, Sahara)

1.- L’enchaînement (1945-1954)

  • un ordre colonial ébranlé, une répression violente, des occasions perdues
  • les « évènements d’Algérie » : la nuit de la Toussaint (30 octobre/1er novembre 1954)
  • le contexte de l’Afrique du Nord et les rendez-vous manqués.

2.- La guerre en Algérie et le tournant de 1956

  • le front intérieur (l’appel au contingent)
  • le front extérieur (Suez)
  • l’armée française en Algérie (les opérations).

3.- De Gaulle et l’Algérie (1958-1962)

  • le terrain militaire et l’engagement de l’Armée
  • la Ve République et le désengagement politique
  • l’indépendance et la tragédie.

Conclusion

Deux guerres civiles croisées et des mémoires vives et opposées :

  • la guerre franco-algérienne d’Algérie
  • une guerre franco-française
  • une guerre algéro-algérienne

Un bilan très lourd et contrasté.

Une page de l’histoire de l’Armée se tourne :

  • le chef de l’Etat du 23 avril 1961 n’est plus le rebelle du 18 juin 1940, que l’armée pense avoir conduit au pouvoir à la suite des évènements d’Alger du 13 mai 1958 ;
  • l’Armée n’est plus dépositaire d’une force politique par défaut ;
  • l’outil militaire se restructure autour d’une arme politique par essence et par construction : le nucléaire.

 Bibliographie associée

  • Général Charles Ailleret Général du contingent. En Algérie 1960 – 1962 Paris, Grasset 1998
  • Aït el-Djoudi (D.) La Guerre d’Algérie vue par l’ALN 1954-1962. L’Armée française sous le regard des combattants algériens Paris, Autrement 2007
  • Jean-Pierre Bat « Les indics de la Toussaint rouge » L’Histoire numéro 405 novembre 2014 p. 32-33
  • Raphaëlle Branche La Torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie Paris, Gallimard 2001
  • Georgette Elgey De Gaulle à Matignon Paris, Fayard 2002
  • Alexander (M.S.) Evans (M.) Keiger (J.F.V.) ed. The Algerian War and the French Army, 1954-1962 New York, Palgrave Mac Millan 2002
  • Jacques Frémeaux « L’Armée et le 13 mai » Actes du colloque « Mai 1958. Le retour du général De Gaulle » Rennes, PUR 2010
  • Raoul Girardet La société militaire de 1815 à nos jours Paris, Perrin 1998 (chapitres XII « L’épreuve algérienne » et XIII « Une conscience militaire à reconstruire »)
  • Jean-Charles Jauffret Soldats en Algérie 1954 - 1962. Expériences contrastées des hommes du contingent Paris, éditions Autrement collection Mémoires/Histoire numéro 59 - 60 2000
  • Jean-Charles Jauffret Ces officiers qui ont dit non à la torture Algérie 1954 - 1962 Paris, éditions Autrement collection Mémoires/Histoire numéro 116 2005
  • André Martel (dir.) Histoire militaire de la France t. 4 De 1940 à nos jours (chapitre VII « La guerre d’Algérie » Jacques Frémeaux) Paris, PUF 1994
  • Benjamin Stora Histoire de la guerre d’Algérie 1954 - 1962 Paris, La découverte 2004
  • Sylvie Thénault Algérie : des « évènements » à la guerre Paris, Le Cavalier Bleu 2012
  • Maurice Vaïsse Armement et Ve république Paris, CNRS 2002
  • Maurice Vaïsse 1961 Alger. Le putsch Bruxelles, éditions Complexe collection La mémoire du siècle 1992
  • La IVe République face aux problèmes d’armement (collectif) Paris, Addim 1998

 

mercredi 13 janvier 2021
à 16h30


« La France et l’Afrique (1830-1962) : la question militaire . »

phoca thumb l tirailleurs senegalaisune conférence de Tristan LECOQ, inspecteur général, professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne .

Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud et agrégé d’histoire, Tristan Lecoq est Inspecteur général de l’Éducation nationale (Histoire-Géographie), professeur des Universités associé à l’Université de Paris-Sorbonne ; auteur de nombreux articles, il a aussi dirigé les ouvrages Enseigner la défense (Paris, Scéren CNDP/CRDP novembre 2013), Enseigner la mer. Des espaces maritimes aux territoires de la mondialisation (CNDP/CRDP, octobre 2013, réédition 2016), Enseigner De Gaulle (Canopé, 2018) et co-dirigé avec Laurent Douzou Enseigner la Résistance (Canopé, octobre 2016).

 

mercredi 18 novembre 2020
de 13h à 17h30

France et Afrique « La France et l’Afrique (1830-1962) »
Quatre conférences :

  • Lancelot Arzel (docteur en histoire, associé au Centre d’histoire de Sc-Po) :
    « De Libreville à Fort-Lamy, les Français en Afrique centrale  (v. 1850 aux années 1920) : occupations territoriales, exploitations et contestations de l'ordre colonial ».
  • Guillaume Vial (docteur en histoire, secrétaire de la Sfhom) :
    « D'un métissage singulier dans les comptoirs à la "Question des métis" dans l'empire colonial français d'Afrique occidentale ».
  • Françoise Blum (ingénieure de recherches, CNRS) :
    « A propos de la FEANF,  organisation étudiante panafricaine ».
  • Karine Ramondy (docteur en histoire, chercheuse associée à l’UMR Sirice Paris I Panthéon Sorbonne) :
    « Retour sur les indépendances de l’Afrique subsaharienne francophone ».

 

jeudi 12 novembre 2020
à 18h00


« Versailles après la Révolution :
les usages de Versailles de l’Empire à nos jours »


Versailles 1961

une conférence de Fabien OPPERMANN, inspecteur général de l’Éducation nationale en charge de l’histoire des arts ; ancien élève de l’École des Chartes et le l’Institut national du patrimoine.

Fabien Oppermann a consacré sa thèse d’école des Chartes à l’étude du château de Versailles au XXe siècle et a publié plusieurs ouvrages sur le sujet, dont "Le Versailles des Présidents" (Fayard, 2015).

 

mercredi 30 septembre 2020
à 19h00


« Conceptions du monde,
sciences et société dans la France et l’Angleterre au XVIIIe siècle. »


une conférence de Bernard MAITTE, professeur émérite, Université de Lille, fondateur et ancien directeur du Forum des sciences à Villeneuve d’Ascq, fondateur du Centre d’Histoire des Sciences et d’Épistémologie de l’Université de Lille.

A la fin du XVIIe siècle, trois systèmes du monde se combattent en Europe. Les conceptions aristotéliciennes perdent de plus en plus de terrain, les physiques de Descartes (qui postule un monde plein) et de Newton (un monde vide) s’affrontent. Les positions de Locke et de Malebranche conduisent à donner une importance nouvelle à tout ce qui a été oublié par « les grands systèmes ». Les arguments échangés sont d’ordre théologiques, philosophiques, mécaniques…; les expériences et prévisions effectuées passionnent non seulement les savants mais toute une catégorie d’oisifs. Les premiers rédigent livres ou articles des Encyclopédies, organisent des expériences publiques, tous, dans les salons, échangent les idées les plus folles. La Révolution française, voit la victoire d’un système de Newton revisité. Nous suivrons ces mutations en prenant comme fil conducteur les histoires des théories de la lumière et de l'astronomie.

Les derniers livres de Bernard Maitte sont :

  • Histoire de l’arc-en-ciel, Paris, Seuil, Science-Ouverte, 2005.
  • Histoire des cristaux, Paris, Hermann, 2014.
  • Une histoire de la lumière, de Platon au photon, Paris, Seuil, Science-Ouverte, 2015.
  • Une histoire des représentations du monde de Hésiode à Stephen Hawking, Ciel et Espace, 2020 (avec Robert Locqueneux).

 

Sous le patronage de Patrick Wattellin, proviseur,
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organisées en salle des conférences

Cycle 2018 - 2019
 

vendredi 17 mai 2019
à 19h


« QUAND PARIS DANSAIT RUSSE (1917-1939) »

une conférence de Emmanuelle DELATTRE, maître de conférence en histoire contemporaine, Université Polytechnique des Hauts-de-France.

AnnaPavlovaSi la présence de danseuses et danseurs russes en France est attestée au moins depuis le XVIIIe siècle, la chute des Romanov accélèrent l’émigration de nombre d’entre eux qui, attirés par la renommée de la capitale parisienne en matière d’art, s’y installent durablement par choix ou par nécessité. En moins d’une décennie, ces exilé.e.s aux compétences appréciées et au talent admiré deviennent des acteurs incontournables des spectacles à Paris. On les retrouve sur les scènes de l’Opéra Garnier, du Théâtre des Champs-Élysées ou du Théâtre du Châtelet, mais aussi à la tête d’un prestigieux réseau d’écoles et de studios de danse. À travers l’histoire de cette catégorie d’exilés, il s’agira d’analyser les circulations des savoir faire, le nouveau dynamisme académique né des rencontres entre artistes français et russes, mais aussi les enjeux sociopolitiques que sous-tend la recomposition des pratiques dansées entre 1917 et 1939.

 

mercredi 20 mars 2019
à 19h


« LES LARMES DE ROME »

une conférence de Sarah REY, maître de conférence en histoire ancienne à l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis.

Dans la Rome antique, chacun pleure : les empereurs, les sénateurs, les soldats, les ambassadeurs. Mais aussi, parfois, les chevaux et les statues. De grands événements sont marqués par des sanglots mémorables. Lorsqu’il détruit Carthage, Scipion Émilien se lamente. Quand il traverse le Rubicon, César pleure. Au forum, dans les tribunaux et dans les temples, les larmes coulent à flot. Pourquoi tant d’effusions ? Parce qu’il s’agit de résoudre ainsi, par de fortes émotions, les conflits politiques, religieux et sociaux qui secouent la cité.

 

mercredi 13 mars 2019
à 19h


« Impérialité et logistique coloniale dans l’espace atlantique au XVIIIe siècle.
Le cas français à partir de l’arsenal de Rochefort »


une conférence de Sébastien MARTIN, maître de conférence en histoire moderne à l'Université du Littoral - Côte d’Opale - Centre de Recherche en Histoire Atlantique Et Littoral (CRHAEL).
Sébastien Martin a publié 'Rochefort, arsenal des colonies au XVIIIe siècle', PUR, en 2015. Depuis, ses recherches s’orientent vers la question de la territorialisation de la souveraineté dans le monde Atlantique selon une perspective d’examen des changements qu’impose toute politique de puissance sur mer, spécialement au regard des aménagements portuaires et des pratiques administratives, techniques et économiques qu’ils induisent. En corolaire, son travail s’intéresse aussi à la question de l’espace vécu dans la ville-arsenal au prisme des circulations et des effets d’interface.

Comment Rochefort, l’arsenal-modèle de Louis XIV devenu au XVIIIe siècle l’arsenal des colonies de la France permet-il de repenser à la fois le concept de Monde atlantique et celui de l’histoire connectée dans un contexte de mise en contact de l’Europe, de l’Amérique et de l’Afrique ?

 

lundi 11 mars 2019
à 19h


« ARAGON, LES AU-DELÀS DU ROMAN »

une conférence de Stéphane HIRSCHI, professeur des universités, doyen de la faculté de Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines, Université Polytechnique Hauts-de-France, Valenciennes.

Il s'agira de voir comment Aragon, perpétuel inventeur, pense le "bric à brac" du genre romanesque comme le laboratoire de sa propre quête de soi, et le pense dans la porosité des catégories génériques héritées, du 'Roman inachevé' au 'Fou d'Elsa', jusqu'aux derniers "romans", 'Henri Matisse, roman' et 'Théâtre/Roman', sur lesquels on se centrera particulièrement. Toute son oeuvre sera néanmoins évoquée pour cet incessant questionnement générique.

 

lundi 4 mars 2019
à 19h

exceptionnellement en
salle des Causeries

[bât. S, r-d-c]

« Jeux d'hiver en Flandre au temps du petit âge glaciaire :
entre esprit ludique et divertissement politique »


une conférence de Elodie LECUPPRE-DESJARDIN, membre de l’Institut Universitaire de France, professeure d’histoire du Moyen Age, Université de Lille (Laboratoire Irhis).

Durant le long hiver 1434-1435, les habitants d’Arras décidèrent d’élever dans les rues et sur les places de la ville des groupes de statues de neige. Les différents thèmes choisis par les citadins reflétaient leurs peurs, leur esprit ludique et créateur, et peut-être aussi leurs opinions politiques, avec notamment une figure de la Grande Pucelle, en allusion à la captivité de Jeanne d’Arc. Dans cette communication, nous examinerons la signification symbolique de ces hommes et femmes de neige, en tentant de mettre en lien thème et positionnement dans la ville. Cette relocalisation permettra d’interroger la signification socio-culturelle de l’événement, mais également de repérer un éventuel engagement politique à quelques mois du Congrès d’Arras. Nous entrerons ainsi dans la danse du Roy de Claquedent, du Capitaine de Tournoi, des Sept Dormants d’Ephèse, etc. pour lever le mystère de ce curieux festival de neige arrageois.

 

jeudi 7 février 2019
à 19h


« GÉOPOLITIQUE DU SPORT AUJOURD’HUI
OU COMMENT COMPRENDRE LE MONDE AUTREMENT »


une conférence de Jean-Baptiste GUÉGAN, enseignant en histoire-géographie à Paris, journaliste pour ecofoot.fr, auteur de plusieurs livres sur le sport, sa géopolitique et son économie et directeur de la collection Sportsup (Bréal).
Il a enseigné pendant 8 ans en école de journaliste à l'ESJ de Paris la géopolitique et la géoéconomie du sport.

Du soft power sportif au nation branding revendiqué par le Paris Saint-Germain en passant par l'usage que les États font de l'organisation de grands événements internationaux comme la Coupe du monde de football ou les Jeux Olympiques, le sport nous offre aujourd'hui une nouvelle opportunité pour comprendre le monde autrement.

 

mercredi 6 février 2019
à 19h


« L’amour au premier regard sous le regard de Shakespeare, ou l’irrévérence poétique dans 'Un Songe d’une Nuit d’Été' »

une conférence de Gisèle VENET, professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

En 1596, Shakespeare produit la même année deux pièces également mémorables, toutes deux centrées sur « l’amour au premier regard ». Dans l’une de ces deux pièces, Roméo et Juliette, où l’on se moque de Cupidon, cet amour au premier regard, d’abord traité sur le mode léger, tourne au tragique ; tandis que dans l’autre, Un Songe d’une nuit d’été, où tout commence comme une tragédie pour de jeunes amants menacés par un père irascible, Shakespeare paraît se conformer au modèle grec : tout se passe à Athènes, et la fleur blessée par Cupidon en est le centre ; mais ce n’est que pour mieux maltraiter tous les modèles littéraires les plus vénérés, dont ce « Roméo et Juliette » à l’antique qu’est « Pyrame et Thisbé ».
D’où lui vient ce goût de raconter une même histoire à l’envers et à l’endroit sans que l’on puisse savoir où est l’envers ni l’endroit ?
D’où procède cet esprit d’irrévérence qu’il partage avec nombre de ses contemporains, ironiques pourfendeurs d’idées reçues et malicieux saccageurs d’héritages si longtemps vénérés ?
Se pourrait-il que le nouveau regard porté sur les étoiles par Copernic en 1530 ait déjà une incidence sur les « manières de voir », de peindre, d’écrire, de pratiquer l’insoumission aux modèles ?
Et fallait-il que les songes nous désabusent à ce point sur les savoirs du monde ancien pour que Descartes, un siècle plus tard, puisse enfin tirer des incertitudes des songes cette certitude – « je pense, donc je suis » ?

 

jeudi 17 janvier 2019
à 19h


« Le Développement et les filières du Numérique »

une conférence de Yves POILANE, directeur de Télécom ParisTech depuis 2007. Il a été reconduit à ses fonctions en décembre 2016 pour une durée de trois ans. Il a été, de février 2016 à décembre 2017, membre du Conseil national du numérique. Il est, depuis octobre 2017, président de l'association Pasc@line. Il préside la commission relations internationales de la CGE (Conférence des grandes écoles).
Ingénieur général des mines, Yves Poilane est diplômé de l’École polytechnique (X79) et de Télécom Paris (ENST 84).
Après avoir occupé plusieurs fonctions opérationnelles à France Télécom, en 1990, il est nommé directeur du développement et directeur adjoint de Télécom Bretagne. Parallèlement, il est directeur adjoint de l'ENST Bretagne (aujourd'hui Télécom Bretagne) de 1989 à 1994.
En 2003, il devient directeur de la TV d'Orange, puis directeur territorial Île-de-France de France Télécom, poste qu'il quitte en août 2007 pour rejoindre Télécom ParisTech. Il préside par intérim le Pres ParisTech de juillet 2012 à août 2013.
Yves Poilane est également très investi dans l'association Pasc@line, qui réunit des entreprises et des établissements d'enseignement supérieur autour des problématiques de technologies de l'information et de la communication. Il préside l'association de 2008 à 2010, puis de 2013 à 2014. Il est réélu à la tête de l'association le 18 octobre 2017. Il est membre du comité stratégique de la filière numérique par Fleur Pellerin, alors ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique.

 

jeudi 10 janvier 2019
à 19h


« LES ITINERANCES PROVINCIALES DES CHEFS DE L'ETAT, XIXE-XXE SIECLES »

une conférence de Nicolas MARIOT, chercheur au CNRS, centre européen de sociologie et de science politique (CESSP, UMR 8209).

A partir d'une étude des tournées des chefs de l'Etat en province, Nicolas Mariot propose de questionner la fabrique de la fonction présidentielle à partir de ses apparitions publiques. Comment les formes des visites reflètent et transforment-elles sa figure idéale ? Quand le bain de foule naît-il ? En quoi ces sorties publiques inscrivent-elles la présidence dans un temps politique long? Ce sont là quelques-unes des questions qui seront abordées lors de cette conférence.

 

mercredi 9 janvier 2019
à 19h


« La défense européenne : freins et moteurs »

une conférence de Pierre ORTIZ, officier de la Marine, président de l’Association des Officiers Français de Belgique, membre de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale IHEDN AR 15, administrateur de la Commission européenne.

L’Europe a renoué avec la violence sur son territoire. Elle met fin à plusieurs décennies de démilitarisation.
Se pose désormais la question de sa capacité ou de son incapacité à assumer sa propre défense à l’heure de l’OTAN de D. Trump.

 

mardi 8 janvier 2019
à 19h


« La Révolution française en récits :
de Quatrevingt-treize de Victor Hugo aux Onze de Pierre Michon. »


une conférence de Guillaume MAZEAU, maître de conférences en histoire moderne à l'Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, membre du Centre d'histoire du XIXe siècle, associé à l'Institut d'Histoire du Temps Présent. G. Mazeau prépare la publication de "La Révolution française - Une histoire au présent".

Comment la Révolution française fait-elle littérature? Quel effet singulier l'événement révolutionnaire a-t-il produit sur l'écriture de fiction ? Lecture comparée de deux œuvres très différentes, qui posent pourtant des questions similaires à l'histoire et à la littérature.

 

jeudi 13 décembre 2018
à 19h


annulée

« Incarner l'État dans la société française du XIXe siècle.
Gendarmes, instituteurs et autres fonctionnaires à l'épreuve du terrain. »


une conférence de Arnaud-Dominique HOUTE, ancien élève du lycée Faidherbe, professeur d'histoire contemporaine à l'université de la Sorbonne, Centre d'Histoire du XIXe siècle.

Tout au long du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, l'État resserre son emprise sur la société. En témoigne la présence active de ces petits fonctionnaires disséminés sur l'ensemble du territoire : figures familières de la France provinciale, gendarmes, instituteurs, gardes champêtres, facteurs, deviennent, aux yeux des populations, les visages ordinaires de l'État.
Qui sont ces hommes, comment se mêlent-ils et se confrontent-ils aux habitants ? Comment imposent-ils leur autorité ? Comment comprennent-ils et exercent-ils des missions qui évoluent au rythme de la démocratisation et de la modernisation du pays ? Poser ces questions, c'est s'interroger sur les transformations de l'État, de ses pouvoirs et de ses fonctions.

 

mercredi 5 décembre 2018
à 19h


« Politique culturelle et politique éducative en France depuis le XIXe siècle :
une impossible union ? »


une conférence de Jean-Charles GESLOT, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.

L’éducation et la culture occupent une place particulière en France au sein du pouvoir exécutif. Elles concernent deux ministères séparés, dont le poids financier et les champs et modalités d’intervention diffèrent grandement. Pourtant elles sont longtemps été réunies dans la même configuration institutionnelle, le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (1870-1959). Celui-ci permettait de fédérer des politiques variées, allant du mécénat artistique à l’enseignement primaire et de l’opéra aux universités, toutes issues de traditions bien différentes d’intervention de l’État. Le soutien aux créateurs remonte au moins à la Renaissance, tandis qu’une politique publique d’éducation n’apparaît véritablement qu’à partir de la Révolution. Pourquoi ces deux domaines si différents ont-ils donc été réunis en 1870 ? Et pourquoi les a-t-on à nouveau séparés en 1959 après près d’un siècle de vie commune ? Derrière ces deux questions se posent celles de l’extension progressive des champs d’intervention de l’État, et de la continuelle réorganisation du pouvoir exécutif qui en découle.

 

lundi 26 novembre 2018
à 19h


« DIX CONSEILS POUR (ne pas) PLANTER VOTRE CANDIDATURE
Écoles de management, IEP, académie ESJ. »


une conférence de Antoine VOLAND-LOGERAIS, ancien "Faidherbard",consultant analyste en influence, enseignant en audit et méthodologie en école de communication et de management.

voir l'affiche

 

mardi 20 novembre 2018
à 19h


« L’Empire du goût : 
l’art de manger dans l’Antiquité romaine »


une conférence de Dimitri TILLOI, doctorant en histoire romaine, université Jean Moulin Lyon III, laboratoire HiSoMA (UMR 5189). Prix Anthony Rowley 2018.

Le banquet traduit dans le monde antique l’appartenance au monde civilisé. Le partage de nourritures savoureuses tisse des liens entre les convives qui prennent part aux plaisirs de la table. Mais les enjeux du festin antique dépassent la seule satisfaction du goût : les pratiques alimentaires sont porteuses de normes économiques, sociales ou encore morales. Manger chez l’élite romaine est un véritable art, que ce soit dans la préparation de plats surprenants ou dans les raffinements de la consommation du vin. Toutefois, les fortes inégalités sociales à Rome se manifestent également dans les choix alimentaires qui sont un marqueur d’identité profond.

 

jeudi 15 novembre 2018
à 19h


« DE COLÈRE ET D'ENNUI.
Paris, chronique de 1832. »


une conférence de Thomas BOUCHET, maître de conférences en histoire du XIXe siècle à l’université de Bourgogne-Franche-Comté, membre du centre Georges Chevrier.

1832 : tandis que Paris vibre, vacille et gronde sous les coups redoublés de l’épidémie et de la guerre des rues, Adélaïde s’ennuie. Elle frémit dans son salon à la lecture des journaux, se délecte du chocolat que sa domestique lui rapporte de chez Marquis, s’émerveille en recluse des oiseaux du Jardin des plantes où elle vit, loin des barricades où Gavroche meurt. Émilie se bat et débat du côté de Ménilmontant et dans les cafés enfumés pour faire entendre la cause féministe chez les saint-simoniens. Louise, marchande ambulante du centre de Paris, atteinte du choléra puis soupçonnée d’avoir participé à l’insurrection, est sans cesse contrainte à faire face – au commissaire, au juge, au médecin, au directeur de sa prison. Lucie enfin, la mystique, jouit en son corps et du corps de Jésus derrière les murs d’un couvent, puis le choléra l’emporte.
C’est dans la compagnie des archives que Thomas Bouchet a pratiqué jusqu’ici son travail d’historien. Il s’appuie cette fois, en outre, sur les ressources de la fiction. Les quatre voix qu’il entrelace composent une histoire sensible et sociale. Son texte met les sens en éveil ; dans le Paris de naguère il donne chair à des visions du monde, à de douces rêveries, à d’intolérables douleurs.

 

jeudi 8 novembre 2018
à 19h


« L’EXERCICE du MÉTIER de JOURNALISTE -.
Quelle préparation aux concours des écoles de journalisme ? »


une conférence de Nicolas CRESTEL, journaliste et responsable pédagogique de l’académie ESJ de Lille.

Créée en 1924, l’École Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ Lille) est l’une des premières écoles professionnelles de formation au journalisme en Europe et la première école en France.

 

lundi 10 septembre 2018
à 19h


« LES DIX MILLÉNAIRES OUBLIÉS QUI ONT FAIT L’HISTOIRE,
quand on inventa l’agriculture, la guerre et les chefs. »


une conférence de Jean-Paul DEMOULE, archéologue, spécialiste du néolithique et de l’âge du Fer, professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à l'Institut universitaire de France ; il a présidé l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), de sa création en 2002 jusqu'en 2008) ; il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et récemment de "Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'histoire" (Fayard, septembre 2017).

Il y a douze mille ans seulement, les humains, au nombre de quelques centaines de milliers, nomadisaient par petits groupes. Aujourd’hui, sept et bientôt neuf milliards d’humains, presque tous sédentaires, peuplent la terre. Leurs sociétés sont très inégalitaires, puisque environ 1 % d’entre eux possèdent la moitié de la richesse mondiale. Comment en est-on arrivé là ? Que s’est-il passé pendant ces dix millénaires trop souvent absents de notre culture générale et médiatique ? Une invention décisive, en plusieurs endroits du globe : celle de l’agriculture et de l’élevage. Cette « révolution néolithique » a vu se mettre en place des pratiques qui ont toujours cours aujourd’hui : le travail, la guerre ou encore la religion. Jean-Paul Demoule les explore avec la hauteur de vue de l’archéologue et la passion de transmettre. Il bouscule notre vision de la préhistoire et notre rapport au monde tel qu’il est, ou tel qu’il pourrait être.

 

Sous le patronage de Patrick Wattellin, proviseur,
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organisées en salle des conférences

Cycle 2019 - 2020
 

mercredi 1er avril 2020
à 18h00


« Stockage chimique de l’énergie :
batteries à flux rédox, une technologie émergente. »


une conférence de Mathieu BEAUCAMP, professeur agrégé en poste à l’IUT-A de l’Université de Lille, rattaché au laboratoire M.S.A.P. (Miniaturisation pour l’Analyse, la Synthèse et la Protéomique).

batterie stockageDans le contexte actuel de mutation profonde des systèmes de production d’énergie, la montée en puissance remarquable des sources intermittentes (solaire, éolien) ainsi que les coûts faramineux de la mise en place de réseaux électriques dans les pays en voie de développement, met au centre du jeu la question du stockage stationnaire de l’énergie. Alors que la méthode principale reste le stockage par pompage-turbinage, le stockage chimique connaît une forte croissance. Derrière la technologie Lithium- ion, les batteries à flux rédox se développent de façon importante, grâce à la possibilité de découpler énergie stockée et puissance.
Les batteries « tout-Vanadium », technologie bien développée et existant d’ores et déjà au niveau industriel, seront tout d’abord exposées. Dans un second temps, les méthodes dites « tout-organique » seront abordées, avec une attention particulière accordée à la caractérisation électrochimique expérimentale des molécules et des batteries.
Au-delà des aspects purement informatifs liés à des systèmes qui n’en sont qu’à un stade embryonnaire de développement, la conférence a pour objectifs de montrer l’importance des notions fondamentales vues en classes préparatoires aux grandes écoles et leur utilisation concrète dans le monde de la recherche pour, peut-être, donner envie à certains d’y faire carrière.

 

jeudi 5 mars 2020
à 19h00


« Boire au haut Moyen Âge :
habitudes alimentaires, pratiques religieuses et usages sociaux »


une conférence de Charles MÉRIAUX, professeur d’Histoire médiévale à l'université de Lille, directeur du Laboratoire I.R.H.I.S.

Les habitudes alimentaires en général et celles qui touchent à la boisson en particulier offrent un excellent observatoire des transformations politiques, sociales, économiques, religieuses et culturelles qui marquent le haut Moyen Âge occidental.Aldebrandin de Sienne, Le Régime du corps (1256)
Le vin est longtemps resté attaché à la culture antique, méditerranéenne et chrétienne. Avant d’être massivement produite par les grands monastères bénédictins qui, les premiers, firent usage du houblon dans sa fabrication, la bière a souffert d’une image négative, associée sinon au paganisme du moins à des pratiques superstitieuses. L’un et l’autre étaient au centre d’une sociabilité dont les excès étaient certes condamnés pour eux-mêmes, mais surtout parce qu’elle échappait à l’effort de mise en ordre de la société particulièrement prononcé à l’époque carolingienne.

 

mercredi 12 février 2020
à 19h00


« La nation ou la famille ?
La politique dans Le Complot de l'Amérique »


une conférence de Steven SAMPSON, critique littéraire et écrivain.
Après avoir étudié la littérature anglo-américaine à Harvard et le journalisme à Columbia, Steven SAMPSON a travaillé pendant dix ans dans l’édition à New York. En 2008, il a obtenu un doctorat de l'université Paris-VII pour une thèse sur Philip Roth.

La conférence envisagera les multiples interactions entre famille et nation dans le roman de Philip Roth. La famille résume-t-elle en microcosme la politique d'une nation ? L’intérêt de celle-là peut-il légitimement s'opposer à celui du gouvernement ? L'État se construit-il sur le socle des croyances religieuses ? Le Juif est-il un citoyen comme les autres ? Telles sont les questions qui guideront la réflexion de Steven Sampson.

 

mercredi 5 février 2020
à 17h00


« Photographies des XIXe et XXe siècles -
Les collections Roger-Viollet »


une conférence de Delphine DESVEAUX, docteure en Histoire de l’Art et directrice des Collections Roger-Viollet, léguées à la Ville de Paris en 1985 ; ces collections dépendent de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris .



mardi 4 février 2020
à 19h00


« Un village à l’heure coloniale : DRARIA, 1830-1962 »

une conférence de Colette ZYTNICKI, historienne spécialiste de l’histoire de l’Algérie coloniale, professeur émérite de l’Université de Toulouse Jean Jaurès Laboratoire FRAMESPA, vice-présidente de la Société française d’histoire des Outre-Mers.

Durant près de 130 ans de présence française en Algérie, colons et Algériens se sont côtoyés, croisés, affrontés, haïs, aimés… Ils ont vécu sur la même terre et ont été les acteurs volontaires ou désignés de la domination coloniale. Draria, aujourd’hui faubourg d’Alger, a été l’un des premiers villages de peuplement créés par les Français. En une dizaine d’années à peine, ce hameau, où vivaient des agriculteurs, s’est peuplé de familles de paysans et d’artisans venus de France ou d’autres pays européens. Les nouveaux arrivants ont pris possession des lieux et établi les règles d’une coexistence inégalitaire qui s’est achevée avec la guerre d’indépendance de l’Algérie.

 

mardi 28 janvier 2020
à 19h00


« Les ENJEUX de la POST-VÉRITÉ ? »

une conférence de Alain CAMBIER, chercheur associé au Laboratoire de l’Université de Lille « Savoirs, textes, langage », professeur de chaire supérieure honoraire, chargé de cours à SciencesPo Lille. Auteur de plusieurs ouvrages, Alain Cambier vient de publier Philosophie de la post-vérité, éd. Hermann (oct. 2019)

Bullshitting et fake news se propagent partout. Le succès rencontré par les partisans de la post-vérité est symptomatique de notre société marquée par la montée du relativisme. Ce renoncement à la recherche de la vérité sape notre confiance dans le progrès des connaissances et nuit aux critères nécessaires pour s’orienter dans l’existence en tant qu’homme et citoyen. Les réseaux sociaux semblent en être devenus le creuset privilégié. Mais, les menaces que fait peser la post-vérité n’ont-elles pas des racines beaucoup plus profondes ? Quels sont les ressorts cachés de cette démonétisation de la valeur de vérité ?

 

mardi 21 janvier 2020
à 19h00


« Le comté d’Artois sous le règne de Mahaut (1302-1329) »

une conférence de Christelle BALOUZAT-LOUBET, agrégée d'histoire, docteur en histoire médiévale, maître de Conférences à l’Université de Lorraine.

Le comté d’Artois, érigé en apanage en 1237, puis élevé au rang de pairie en 1297, illustre un moment spécifique dans le processus de construction des États princiers dans les derniers siècles du Moyen Âge. Mahaut, comtesse d’Artois de 1302 à 1329, applique dans ses territoires le modèle capétien, dotant sa principauté d’institutions propres, au service d’une autorité souveraine. Entourée d’équipes de pouvoir fidèles et compétentes, soucieuse de construire une mémoire de la dynastie comtale, elle gouverne comme un homme et résiste aux diverses attaques dont elle est la cible. Évoquer son règne, c’est à la fois plonger au cœur du fonctionnement d’une principauté médiévale et aborder la question du pouvoir au féminin.

 

jeudi 12 décembre 2019
à 19h15


« La Photonique : enjeux et opportunités »

une conférence de Yvan SORTAIS, chercheur à l'Institut d'Optique Graduate School (SupOptique), laboratoire Charles Fabry.

 

 

lundi 25 novembre 2019
à 19h00


« Le bassin minier, la fin d’une nouvelle frontière ? »

une conférence de Aurélien GACK, agrégé de géographie à l’Université de Lorraine – Nancy, laboratoire LOTERR.

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, au-delà de crises profondes et multiples depuis des décennies, est un territoire où la question des limites et de la réinvention de la notion de développement se pose. Dans le contexte européen de fin progressive mais contrariée de la fin des charbons, les dynamiques économiques de ce territoire interrogent les mutations économiques et sociales l’échelle des pays et même européenne. Ce possible redéveloppement territorial entravé est à l’image des transitions actuelles, où les représentations intérieures et extérieures jouent autant que les activités des populations. Analyser ce territoire, c’est analyser les limites et frontières de notre système économique et social. Ce territoire est-il une prospective de la désindustrialisation généralisée ?

 

jeudi 14 novembre 2019
à 19h00


« Portraits d’enfants, portraits de famille dans l’Europe de la Renaissance »

une conférence de Fabien LACOUTURE, docteur en histoire de l’art, enseignant Paris Sciences et Lettres, Universités de Lille et d’Amiens.

Véronèse - Présentation de la famille
À partir du début du XVe siècle, le portrait, et notamment le portrait d'enfant et le portrait de famille, devient un genre pictural à part entière. Dans une étude de la famille et des relations parents-enfants, ces œuvres peuvent être utilisées comme sources, mais elles doivent alors être analysées selon des codes intrinsèques à la création d'une image qui est la représentation d'une réalité mais pas la réalité elle-même. Le portrait offrant une forte visibilité à l'enfant, seul et avec sa famille, son étude s'avère nécessaire pour une meilleure compréhension de certains mécanismes sociaux et familiaux à l'époque moderne.

 

jeudi 7 novembre 2019
à 19h00


« Des hécatombes pour les dieux grecs ? Définitions et réalités. »

une conférence de Sandrine HUBER, professeur d’archéologie grecque à l'Université de Lille (UMR 8164 Halma, CNRS).

Depuis les poèmes homériques, le mot grec hekatómbè (litt. « cent bovins ») n’était pas employé dans son sens littéral et concernait des sacrifices variés. Des règlements de cultes et des comptes de sanctuaires attestaient toutefois bien la célébration de sacrifices de grande envergure, hécatombes stricto sensu ou approchant la centaine de bovins. Qu’est-ce qu’une hécatombe ? Qui faisait une hécatombe ? Quand ? À partir de quel nombre de bêtes sacrifiées parlait-on d’hécatombes et combien d’animaux les Grecs anciens pouvaient-ils sacrifier simultanément ? Comment les Grecs organisaient-ils un abattage massif d’animaux ? Qu’en est-il des banquets qui clôturaient le sacrifice et des distributions de viandes aux citoyens ? Les interrogations se multiplient, auxquelles on peine à trouver des réponses. Aux côtés de l’étude des textes littéraires et des documents épigraphiques, l’archéologie permet de progresser ; cette conférence propose à l’analyse plusieurs dossiers archéologiques autour de ces questionnements.

 

jeudi 17 octobre 2019
à 19h30


« La musique en Grèce classique : don des dieux, don aux dieux »

une conférence de Sylvain PERROT, chargé de recherches au CNRS.

Pour paraphraser un théoricien grec antique, il n’est pas d’acte cultuel qui ne se fasse sans musique. Cette conférence propose d’analyser la place de la musique dans les rites grecs par la notion de don. Dans leur système mythologique, les Grecs concevaient les instruments de musique comme un don (dôron) des dieux. En échange (amoibē), les mortels composaient et interprétaient de la musique pour s’attirer leurs grâces (charis), créant ainsi un lien vertical avec le divin mais aussi horizontal pour souder la communauté civique, notamment dans les rites de passages, les sacrifices ou diverses prières. Mais la musique est aussi une offrande qui suscite le plaisir (agalma), comme le montrent les concours musicaux et dramatiques, en l’honneur d’Apollon à Delphes ou d’Athéna et de Dionysos à Athènes. Les partitions conservées d’Euripide permettront d’entendre un peu de cette esthétique.

 

jeudi 3 octobre 2019
à 19h


« La démocratie du pire : les dystopies comiques dans "l'Assemblée Des Femmes" d'Aristophane »

une conférence d'Anne DE CRÉMOUX, maître de conférences en Langue et Littérature grecques à l'Université Lille 3 - UFR Humanités, Département Langues et Cultures antiques.
Les domaines de recherche d'Anne De Crémoux sont la comédie d’Aristophane, l’histoire de la comédie, la poétique d’Épicharme, les traités antiques sur la comédie.

Cette conférence est présentée dans le cadre du programme des CPGE scientifiques
L'affiche de la conférence

 

lundi 30 septembre 2019
à 19h


« "PENSER L’ÉVÉNEMENT. 1940-1945" L’HISTOIRE DES ANNÉES 1940 À TRAVERS L’ŒUVRE DE PIERRE LABORIE »

une conférence de Cécile VAST, docteur en histoire à l'Université de Franche-Comté, chargée de mission scientifique auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, auteur de livres sur la Résistance (dont "L'identité de la Résistance : Être résistant, de l'Occupation à l'après-guerre", Payot, 2010).

Disparu en mai 2017, Pierre Laborie reste l’un des grands historiens de la Seconde Guerre mondiale en France. Spécialiste des phénomènes d’opinion et des imaginaires sociaux, il nourrissait ces dernières années plusieurs projets d’écriture. Sous le titre Penser l’événement. 1940-1945, l’ouvrage posthume publié en mai 2019 par les éditions Gallimard (Folio-histoire) tente de donner forme à ses derniers projets en proposant un recueil d’articles inédits ou difficilement accessibles sur les événements de l’Occupation : effondrement de mai-juin 1940, mémoire de la Grande Guerre, persécutions antisémites de 1942, maquis, Résistance, épuration, Libération, etc. La présentation de l’ouvrage sera l’occasion de revenir sur l’apport majeur des travaux de Pierre Laborie à l’écriture de l’histoire des années 1940. Elle proposera également quelques pistes de réflexion sur les archives de chercheur : Pierre Laborie a en effet souhaité confier l’essentiel de ses archives de recherche au Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon.

 

lundi 23 septembre 2019
à 19h


« LES BATAILLES CHINOISES DE LA SOUVERAINETÉ
(DE LA FIN DU XIXE SIÈCLE À 1949) »


une conférence de Pierre GROSSER, historien spécialiste des relations internationales, chercheur à Sciences Po Paris, auteur de "L’histoire du monde se fait en Asie" et de "1989, l’année où le monde a basculé".

En 2049, pour le centenaire de la fondation de la République Populaire de Chine, le Parti Communiste Chinois mettra certainement en avant ses succès, notamment d'avoir restauré l'intégrité territoriale de la Chine et d'avoir donné au pays le statut de Première puissance mondiale. Néanmoins, la lutte pour la souveraineté de la Chine, face à des puissances prédatrices, fut aussi l’œuvre de l'Empire Qing finissant et surtout du régime de Tchang Kaï-Chek. Quels furent les instruments de ces luttes pour la souveraineté, et comment celle-ci fut-elle pensée? En quoi les rivalités internationales, notamment sur l'espace courant du Tibet à la Corée en passant par le Xinjiang, la Mongolie et la Mandchourie, façonnèrent-elles la diplomatie, la politique, et les guerres en Chine ?

 

   
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Cycle 2011 - 2012
 

Mardi 13 mars 2012
à 17 heures 30

« Comment décrypter les sondages ? » une conférence de Vincent Vandewalle, Maître de Conférences en Mathématiques Appliquées au Département Statistique et Informatique Décisionnelle, Membre de l’équipe Modal de l’INRIA et de l’équipe d’accueil 2694 de l’Université Lille 2.

A quelques mois de l’élection présidentielle française, les sondages d’opinion envahissent les médias. Comment interpréter ces enquêtes ? Comment s’assure-t-on de la représentativité de la population française dans les échantillons ? Ces sondages sont-ils précis ? Comment prendre en compte les biais éventuels ? Après une formalisation mathématique des sondages, nous montrerons comment les outils de la statistique inférentielle permettent de répondre à ces questions. Pour ce faire, nous illustrerons cet exposé d’exemples de sondages d’opinion récemment publiés dans la presse française.



Mercredi 15 février 2012
à 19 heures 30

« Médecine et société en France au XIXe siècle ; mutations, représentations collectives, figures littéraires » une conférence de Roger Dachez, historien de la médecine, chargé de cours à l'université de Paris-Diderot, président de l'Institut Alfred Fournier.

Roger Dachez a publié en 2008 aux éditions Tallandier "Histoire de la Médecine, de l'Antiquité au XXe siècle".



Mercredi 1er février 2012
à 19 heures 30
 

« Hygiène et santé au travail (de la fin du XVIIIe siècle aux lendemains de la Première Guerre Mondiale)» une conférence de Claire Fredj, maître de conférences en Histoire contemporaine à l'Université de Paris-Ouest Nanterre La Défense.
l'atelier des fraiseuses de la manufacture d'armes et de cycles de Saint-Etienne



Jeudi 26 janvier 2012
à 17 heures
 
« Les métiers de la Chimie »
une conférence de Sylvie Condom, maître de conférences à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, et de Adrien Ibled, chargé de communication à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille.

Présentation de l'E.N.S.C. de Montpellier et de l'E.N.S.C. de Lille.



Mercredi 25 janvier 2012
à 17 heures 30

« Devenir ingénieur ou chercheur en Sciences de la Terre »
une conférence de Jean-Marc Montel, directeur  de l’école Nationale Supérieure de Géologie de Nancy.

Présentation des différents métiers des sciences de la terre.
Présentation des formations offertes à l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie de Nancy (7 filières)
  •  Géotechnique
  • Génie et gestion des matières premières minérales
  • Ingénierie et Hydrodynamique des réservoirs
  • Géosciences pétrolières
  • Sciences et technologies de l’environnement
  • Géologie numérique
  • eau : ressources technologies, gestion.

 

Lundi 23 janvier 2012
à 19 heures 30

« Du cabinet de curiosités de l'amateur éclairé au musée pour tous »
une conférence de Marie-Paule Claire, historienne, spécialiste d'historiographie, professeur honoraire en C.P.G.E. au lycée Lakanal de Sceaux.

 
Jeudi 12 janvier 2012
à 17 heures 30

« Qu'est-ce que le métier de chercheur ? »
Projection du film "Avis de Recherche"réalisé par l'USTL et l'INRIA, suivi d'un débat animé par :
  • Caterina Calgaro et Emmanuel Creusé, de l'équipe SIMPAF,
  • Olivier Goubet, directeur du LAMFA (université de Picardie).

 

Lundi 12 décembre 2011
à 17 heures
« De la Révolution Française à la Révolution Numérique ...
Joseph Fourier (1768 - 1830) »

Une conférence de Alain Juhel, professeur de mathématiques en classes préparatoires MP au lycée Faidherbe de Lille.

Joseph Fourier, Mathématicien, Physicien,  Egyptologue, Préfet...
La Théorie Analytique de la Chaleur a tout juste 200 ans !
Bonne occasion pour retracer la vie et l'œuvre d'un savant emblématique de son temps. Nous le suivrons de sa jeunesse à Auxerre jusqu'à sa gloire Parisienne, son oubli et sa redécouverte. En passant par la première promotion de l'ENS (An III), l'Institut d'Egypte dont il fut Secrétaire, la Préfecture de Grenoble où... il fit ses expériences ! En traversant la Révolution, l'Empire, la Restauration.
Aujourd'hui, l'héritage scientifique de Fourier nous concerne tous: à chaque photo JPEG de votre merveilleux petit appareil numérique, pensez à lui !

Jeudi 8 décembre 2011
à 20 heures
« Le Cercle de Faidherbe »
Cette conférence portera sur le roman policier régional, un genre en plein essor, et sur le roman policier "Le Cercle de Faidherbe", qui met en scène d’anciens élèves du lycée.

Animateurs : Gilles Guillon, directeur de la collection "Polars en Nord" et Emmanuel Sys, auteur de quatre romans dans cette collection (et élève à Faidherbe de la 4ème à la Khâgne).
 
 
Jeudi 1er décembre 2011
à 18 heures
 
 
« Peut-on réguler la finance ? »
une conférence de David Colle, professeur à IPESUP (Paris) en classes préparatoires HEC, Sciences Politiques et ENA, et de Virginie Monvoisin, profresseur à l'E.S.C. de Grenoble.
  
 
Mercredi 16 novembre 2011
à 18 heures 30
« Les Mathématiques ou l'Art d'Apprendre »
une conférence de Jean-Pierre Kahane, professeur à l'Université de Paris-Sud Orsay, membre de l'Académie des Sciences, et de Valério Vassalo, professeur à l'Université de Lille 1.

Projection de La Passeggiata, Battements d'ailes au Jardin du Luxembourg, film d'entretien de Valerio Vassallo avec Jean-Pierre Kahane, suivie d'un débat.

Pour voir (ou revoir) le film de cet entretien, cliquer ICI .

 
   

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